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BMW 335i Cabriolet : Essai

Grâce à la boîte à double embrayage à 7 rapports signée Getrag, s’immiscer dans le trafic en mode automatique est un jeu d’enfant. Bien entendu, via un simple déplacement du levier de vitesse vers la gauche, on passe en mode manuel et là, c’est le conducteur qui reprend entièrement le contrôle des changements de vitesse via les palettes au volant ou le levier de vitesse. Sur ce point, toujours pas de changement significatif avec le modèle précédent : la boîte est toujours aussi efficace. A l’exception des temps de passage de vitesse, il sera difficile d’améliorer ce type de boîte tant le confort et l’efficacité sont élevés.

Essai BMW 335i Cabriolet Essai BMW 335i Cabriolet

Ceci dit, il est temps de tester si ce moteur a perdu de sa réactivité suite à ce régime qui lui a fait perdre 50% de ses turbos. Bien entendu, le nouveau et unique turbo est de taille plus importante que les précédents mais il intègre surtout la technologie « twin scroll ». Sans partir dans des détails techniques, cette technologie permet d’avoir une meilleure gestion des échappements provenant des cylindres afin de que la turbine soit plus efficace. Globalement, le gain en consommation tourne autour de 5% mais le moteur a une meilleure « respiration » ce qui d’un point de vue général améliore le transfert thermique entre le moteur et les différents éléments de refroidissement.

A l’usage et avant de faire part de mes impressions de conduite, le moteur semblait un peu moins chauffer que son grand frère mais pas de façon significative. Dès qu’on commence à nourrir les chevaux, la température de l’huile dépasse aisément les 110 degrés Celsius.

Essai BMW 335i Cabriolet

Dès que les roues arrivent sur des routes connues et que la sécurité est assurée, j’explore les réactions de ce nouveau moteur. Les rapports s’enchaînent et bien que la vitesse atteigne très rapidement des zones inavouables, j’avoue avoir de la peine à cerner les différences avec l’ancien moteur. Tout au plus, au fil des kilomètres, le moteur fait apparaître un délai un peu plus long que l’ancien quand on écrase la pédale d’accélération. Ce nouveau et unique turbo semble donc un peu plus lent à jouer son rôle mais encore une fois, c’est à peine perceptible y compris au niveau sonore. Le constructeur a bien entendu été discret sur ce point mais il serait logique de penser qu’un turbo d’une taille plus importante soit un peu plus lent à la réaction.

Essai BMW 335i Cabriolet (E93)

Ceci dit, est-ce que la voiture reste agréable à conduire ou est-elle encore meilleure ? Pour répondre à cette question, il faut se pencher sur la balance et constater qu’avec 1’825 kilos annoncés et vraisemblablement avec une centaine de kilos en plus dans la réalité, le châssis ne peut pas faire de miracle. Bien entendu, le bouton « sport » rend la voiture un peu plus nerveuse et encore plus réactive. On peut aussi ajouter à ça le Kit Sport M (CHF 5’120.- tout de même) mais à l’arrivée, avec presque deux tonnes réparties sur 4 roues, notre coupé cabriolet n’est pas taillé pour se montrer agile dans toutes les circonstances. Les limites de la voiture seront rapidement trouvées lors de freinages appuyés ou d’enchainements rapides.

Au-delà de cet aspect pondéral, cette série 3 cabriolet avec ce nouveau moteur est très plaisante à conduire. En ville, sur route, autoroute, avec ou sans toit, le plaisir est au rendez-vous car la cavalerie, le confort et les sensations le sont. Bien entendu, pour ceux qui sont à la recherche d’un véhicule beaucoup plus ludique, ils devront certainement se tourner vers quelque chose d’autre car le poids de cette voiture reste à mes yeux un problème majeur.

BMW 335i E93 Tableau de bord

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