Essai Chevrolet Camaro 2SS: l’autre pur sang américain

Le temps de me familiariser avec les différentes commandes, de régler les sièges et miroirs, j’écrase l’embrayage et enclenche la première vitesse. Alors que je cherche le point de friction pour sortir du parking, je constate qu’il est assez haut et que la pédale est dure.
Le véhicule étant pratiquement neuf et les huiles encore froides, je réserve mon jugement et me lance tranquillement dans le trafic avant de prendre l’autoroute.


Je vous entends : « Et le moteur alors ? » Il est là, mais vu la faible sonorité, il faut s’en remettre aux sensations qu’il transmet lors d’accélérations et autres reprises pour comprendre de quoi il est capable. Sur le papier, tout est là pour apporter de belles émotions au conducteur et pour cause : avec 8 cylindres et un peu moins de 6.2 litres, le moteur concourt dans la catégorie des barytons. Il produit un son grave et délivre 426 chevaux à 5’900 t/min avec un couple maximum de 568Nm à 4’600 t/min.
A la moindre sollicitation de l’accélérateur, pas de creux ou de soubresaut, la poussée est très constante et le moteur réclame une autre vitesse bien avant la zone rouge fixée à 6’500 t/min. Première, seconde, troisième, les vitesses s’enchaînent et la voiture me propulse de façon très linéaire aux limites de vitesse autorisées. Le bruit est civilisé et lassant pour une voiture de ce calibre. On aurait bien aimé plus de voix sur ce point.






