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Essai Toyota iQ – La micro nippone

Essai Toyota iQ

Bref passage sur ce concentré de technologie qui vous permet tout simplement d’écouter votre musique préférée ou alors d’indiquer de manière ultra détaillée à quel moment vous avez changé vos pneus ou vos essuies-glace, la date du dernier service, etc. A cela vient s’ajouter bien entendu un système de navigation et une multitude de possibilités de connexions externes par câble auxiliaire standard, clé USB, carte SD… Ça me fait penser à une publicité pour de la lessive, “Touti rikiki, maousse costo”. A cela vient s’ajouter la présence de neuf airbags de série, dont une première mondiale avec un airbag rideau de lunette arrière. La Toyota iQ propose donc un niveau de sécurité hors pair pour une voiture de cette catégorie. Toyota nous annonce donc que l’iQ est une quatre places… il s’avère qu’une fois le mètre 80 de votre dévoué essayeur placé derrière le volant, il est fort peu probable que qui que ce soit puisse s’installer à l’arrière. A droite c’est un peu différent, du fait que la boîte à gant a été remplacée par un simple porte document ; le passager avant peut s’avancer suffisamment afin de laisser assez de place pour un troisième occupant.

En résumé c’est une quatre places, sans coffre, pour des personnes pas trop grandes. Sinon, il s’agit plutôt d’une trois places, avec un tout petit coffre, ou alors d’une simple deux places avec un espace de chargement standard.

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Généralement Asphalte.ch s’attarde sur la puissance et le couple des véhicules essayés mais il est bien clair qu’avec une voiture comme la Toyota iQ, nous n’allons pas utiliser ce genre d’arguments comme fer de lance. La citadine japonaise est équipée d’un petit moteur 1.0l trois cylindres qui annonce des émissions de CO2 extrêmement faibles (99 g/km) pour une puissance de 68ch. Vous vous en doutez ce n’est pas le nouveau missile sol-sol pour aller faire vos courses au centre commercial le plus proche. Cependant le moteur est relativement nerveux à bas régime et vous permettra d’évoluer avec dynamisme dans la jungle automobile envahissant nos villes. Toyota annonce une consommation moyenne de seulement 4.3 l/100km. Tout au long de notre essai nous n’avons pas réussi à être aussi bas, mais il est fort probable que mon style de conduite soit un peu trop sportif pour la modeste motorisation qui équipe cette iQ. En effet en étant très doux avec la pédale des gaz et en adoptant une conduite cool, j’ai pu mesuré une consommation de 5.5 l/100km. Mais sur la totalité de mon essai, composé de plusieurs trajets autoroutiers à rythme soutenu, la moyenne finale est de 7.3 l/100km. Cette voiture est faite pour la ville et cela se ressent tout de suite quand vous vous aventurez sur autoroute comme vous le feriez avec une berline moyenne. Le moteur est exploité à son maximum et la consommation augmente logiquement de manière gargantuesque.

En démarrant d’un feu vous avez l’impression de bondir, un peu comme le faisait la voiture télécommandée qui vous apportait tellement de plaisir dans votre jeunesse. Mais les sensations extraordinaires s’arrêtent là. Pour le reste, elle manque de reprise et de punch. Peut-être que les autres motorisations disponibles sur cette Toyota iQ, par exemple le 1.4 diesel, permettent d’améliorer tout ça. Niveau tenue de route, le bilan s’avère par contre plutôt positif. Avec les roues disposées aux extrémités de la voiture, la petite iQ se comporte très bien pour un véhicule de cette catégorie. Même en attaquant une petite montée sinueuse, aucun roulis excessif n’est constaté. Bien sûr, du fait de sa hauteur de caisse, elle est sensible aux vents latéraux. Le freinage est bon pour une utilisation urbaine mais dès qu’il faut écraser la pédale de freins à des vitesses élevées, on constatera encore une fois que nous sortons de son cadre idéal de fonctionnement. La boîte à vitesses n’est pas très précise et c’est à se demander si pour une petite citadine il ne serait pas recommandé d’opter pour la version automatique. La présence d’un indicateur de changement de vitesse vous permettra d’optimiser votre consommation en ville, mais il s’avérera par contre que ces conseils seront moins pertinents une fois sur l’autoroute. Le plus impressionnant c’est la maniabilité. Vous pouvez passer partout sans vous inquiétez, ça se faufile de manière exemplaire. Le rayon de braquage de tout juste 3.9 mètres vous permettra de faire demi-tour dans un mouchoir de poche. C’est bluffant comme l’iQ est extrêmement maniable !

Essai Toyota iQ

Mon âme de “Mac addict” me fait dire que pour venir compléter mon iPod, mon iMac, et mon iPhone, voilà que j’ai la voiture qu’il me faut… mon iQ !!!! Malheureusement le titre de plus petite 4 places du monde a un coût et pas des moindre. Avec un prix de base de 21’700 Frs nous sommes déjà dans des tarifs très élevés pour cette catégorie et notre modèle d’essai parfaitement équipé atteint la somme de 27’050 Frs. Toutefois il faut reconnaître que l’équipement proposé est digne d’une grande avec par exemple une climatisation automatique, un système “Smart Entry/Start” qui vous permettra de garder la clé dans votre poche que ce soit pour ouvrir ou démarrer la voiture, les essuie-glaces et les phares automatiques et j’en passe. Dommage donc que le tarif final vienne entacher un peu le côté novateur et ludique qu’apporte cette nouvelle Toyota iQ. Vous constaterez que je n’ai pas comparé notre micro nippone avec la Smart, j’ai préféré laisser la plume à un possesseur de Smart qui saura mieux en parler…

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