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Essai Jaguar XF

Contrairement à d’autres constructeurs qui déçoivent en commercialisant des modèles très éloignés de leurs concepts cars, la Jaguar XF reste proche du concept C-XF présenté au Salon de Détroit en janvier 2007. Autant ne pas en faire une énigme, je suis séduit par  l’allure de cette Jaguar XF 4.2 dans sa livrée Botanical Green qu’en bon daltonien, je vois en fait noire.

D’autres ont reproché à la XF de n’être que la version luxe de la dernière Ford Mondéo, déplorant en même temps la perte de l’identité Jaguar. Il est vrai qu’au premier coup d’œil, la voiture semble manquer de personnalité surtout si l’on se remémore les modèles plus anciens de la marque, ou même l’actuelle XKR. Mais en prenant le temps de la regarder, on découvre qu’au travers de multiples détails tels que la calandre, les prises d’air, la forme des feux, le dessin de Ian Callum ne renie pas le passé.

   

L’intérieur est cosy et d’un excellent niveau de finition. Le mélange de cuir, de boiseries et d’aluminum contribue à une ambiance résolument high-tech. La porte a peine refermée, la Jaguar commence son show en immergeant l’habitacle dans un sublime éclairage bleuté avec lequel contraste les pulsations de lumière rouge du bouton de démarrage qui se trouve sur la console centrale. En même temps basculent les sorties d’aération. Etonnant ! Est-ce bien au volant d’une Jaguar ou d’un vaisseau spatial que nous sommes installés ? D’autant que l’équipement est pléthorique : climatisation bizone, sièges chauffants et… refroidissants, assistance au parcage avec caméra de recul, centre multimédia comprenant système de navigation, système audio haute-fidélité, télévision et connexion iPod ainsi qu’une interface téléphonique bluetooth qui n’a pas eu peine à reconnaître mon iPhone 3G. Ah, j’oubliais encore la boîte à gants dont je n’ai compris qu’après de longues minutes qu’elle s’ouvrait d’un simple effleurement de la main. Il n’y a pas de doute, Q est passé par là et la lecture de l’épais mode d’emploi fourni avec la XF (en allemand seulement dans l’exemplaire qui m’a été prêté) s’avère indispensable.

 

A l’image d’un canapé Chesterfield, les sièges sont accueillants. Toutefois, l’espace intérieur n’est pas aussi vaste que les dimensions de l’engin le laissent croire. Mon mètre quatre vingt cinq m’oblige à reculer le siège de telle sorte que le passager arrière se retrouve avec un espace fort réduit pour une berline de cette classe. Prévoir d’engager un chauffeur de petite taille si l’on veut se réserver un peu de confort pour la lecture du Times. Mais alors où est passé tout ce volume ? Dans le coffre tout simplement. Si profond que pour récupérer son contenu, il impose une souplesse qui fait défaut passé la quarantaine.

 

Une fois au volant et du fait des multiples possibilités de réglage des sièges et de la colonne de direction, on trouve rapidement la position de conduite idéale. Il ne reste donc plus qu’à réveiller le V8 au moyen du fameux bouton start, ce qui provoque par ailleurs l’érection du levier de commande de la boîte à vitesse. Shocking, Q !

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