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Essai Jaguar XF

A la descente, également il est préférable de commander manuellement les rapports de boite. Cette XF ne rétrograde pas suffisament lors des ralentissements pour assurer une conduite fluide. Le coupé XKR propose un meilleur software de commande en mode automatique. En ville ce défaut s’avère irritant, à chaque sortie de rond-point, à la remise des gaz, la boite hésite, finit par rétrograder, avec un à-coup désagréable. Le mode automatique « sport » n’améliore pas la situation sur ce point particulier. La direction un peu trop assistée mais surtout trop démultipliée confirme que son terrain de jeu se situe plutôt sur de belles autoroutes que dans les cols.

  

La grande taille (presque 5m de long) de cette berline offre une place confortable pour 4 personnes. Les deux passagers à l’arrière conservent suffisamment d’espace pour les jambes, ainsi qu’une garde au toit qui ne gênera que les adeptes du couvre-chef. Le coffre offre une grande surface de chargement, pas très haute, mais largement suffisante pour un voyage à quatre, avec un seuil bien conçu. Sur plus de 1500 km d’essai, dont prêt de la moitié sur autoroute, la consommation de sans-plomb 95 s’établit à 13.36 l/100 km, dans la moyenne d’une voiture de cette catégorie.

 

Un acheteur potentiel cherchant à rouler différent, trouvera certainement son bonheur avec cette XF. Seule une Maserati offre à mes yeux une expérience similaire aujourd’hui. La GranTurismo ou la Quattroporte encadrent la XF, l’une étant plus petite et deux portes, l’autre plus grande et d’un aspect moins sportif. Elles sont également les deux beaucoup plus chères et aussi plus puissantes. Les allemandes peuvent paraitre un peu trop roturières ou communes. Comparée à une Mercedes, BMW ou Audi, elle propose un équipement de premier ordre, certes pas parfait, mais surtout un charme intérieur, un confort et une coupe moderne qui devrait plaire à une large clientèle. J’ai du respect pour vous et vos équipes, Mr Callum, vous avez osé rompre avec le passé, pour concevoir une voiture attachante qui devrait aider Jaguar à partir d’un bon pied avec son nouveau propriétaire indien.

Jaguar XF Seconde Opinion – N. Fleury

Lorsqu’en décembre dernier je visitais l’un des sites de Tata Motors à Pune en Inde, je n’imaginais pas que quelques mois plus tard je me retrouverais à essayer l’un des modèles au haut de la gamme du constructeur indien, la Jaguar XF 4.2. Si le rachat de la marque britannique en mars de cette année par Tata Motors a surpris, c’est aussi que peu savent que cette branche du groupe indien éponyme est l’un des géants mondiaux de la production de véhicules en tous genres. L’intégration de Jaguar dans le groupe indien est un tournant dans l’histoire de la marque, tout comme d’ailleurs le dessin de la XF en rupture avec un style devenu certainement trop classique pour séduire la clientèle d’aujourd’hui.

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