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Essai Citroën C5 2.7 HDI Exclusive: renouveau français ou méthode Coué ?

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Plus nous montons vers Paris, et plus l’autoroute se fait droite et soporifique et la circulation dense. Entre ça et les limitations de vitesse, les reprises sont plus que suffisantes, et permettent de voyager vite et loin sans y réfléchir. Pour peu que vous disposiez d’une autoroute à vitesse illimitée (ou d’un mépris total pour les radars automatiques et leur hypocrisie démagogique?) le moteur vous emmènera sans grande difficulté  à une bonne allure de croisière. Cependant, passé un certain cap, la puissance commence à manquer, et le poids n’aide pas non plus. De toutes façons, à moins de passer sa vie en Allemagne,  l’intérêt en est extrêmement relatif.

Le énième péage me donne l’occasion de me délester de quelques euros et de me délecter d’une belle accélération pour reprendre ma vitesse de croisière. Au delà de mes à-priori, je dois confesser que j’ai trouvé la sonorité plutôt plaisante pour un diesel. Si le ralenti trahit les origines agricoles du moteur, le son du V6 en charge est déjà nettement plus agréable. L’alternative essence consiste en un 3.0 V6 malheureusement vieillissant et n’apportant certainement pas plus d’agrément, si ce n’est sonore.

Premier bémol notable, les freins : un poil sur-assistés (c’est la mode) ils peinent malgré tout un peu à contenir le poids de l’auto, même si cela reste très acceptable. La voiture n’ayant pas vocation à être malmenée, ça n’est vraiment pas un problème, d’autant plus que le freinage ne vous prend jamais en traître. S’il affiche une belle constance, il ne lui manque qu’un peu plus de mordant.

Les arrêts à la pompe, bien moins fréquents que les pauses imposées par les hommes à bord vu l’autonomie, mettent néanmoins à jour le deuxième bémol : une consommation moyenne un peu élevée mesurée à 11.5 L/100 km. Nos chiffres globaux s’expliquent facilement par une forte charge de la voiture, mais en configuration “constructeur”, les chiffres annoncés semblent se vérifier. Même si une consommation supérieure est normale dû au poids et à la monte pneumatique généreuse, on reste malgré tout en retrait des meilleurs motoristes. Nous pouvons toutefois espérer que le partenariat PSA-BMW portera ses fruits jusque dans cette C5.

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