Circuits: Spa Francorchamps
– plusieurs répliques de Super Seven (des Caterhams et cette Donkervoort), très rapides,et une paire de Mitsubishi Evos de versions diverses (7 ou 8, je m’y perds)
– plusieurs Noble (la bleue est sauf erreur une M400) et cette une ancienne Maserati avec ce qui ressemblait à un V8 américain. Il y avait également une Jaguar E-Type cabriolet, une Audi RS4 et quelques S4 V8.
– une TVR T350, ainsi qu’une TVR plus ancienne, avec un V8 Rover.Quatre ou cinq Radical, férocement rapides, et le plus beau pour la fin : cette magnifique Carrera GT. Selon le propriétaire, c’est la Carrera GT avec le kilométrage le plus élevé au Royaume Uni, avec 22’000 km (en Juillet 2005). Immaculée à l’exception de Michelins passablement martyrisés. La voiture avait eu les disques de frein “f….d” (bousillés) et finalement remplacés par Porsche sous garantie (facture probablement salée).
Plus surprenant, l’embrayage était selon ses dires sur le point de lâcher, un peu court en regard des prétentions du marketing de Porsche sur la longévité à vie de leur embrayage en carbone. Je n’étais pas un grand fan de la Carrera GT jusqu’à ce que cette jaunitude ne me tape dans la rétine. Bruit magnifique. Pas vraiment dans mon budget.
Bien plus joli qu’une Enzo à mon avis. Il est peu probables que les Carrera GT tiennent leur cote, Porsche en fait beaucoup (environ 1200) jusqu’à assécher le marché. Le quota initial de 1500 voitures ne sera pas atteint. Pas de quoi se réjouir, une décote prononcée nous amène quand même à des montants stratosphériques …
Plusieurs M5 également (V8 et V10), Clios et Méganes, et trois 360.
Pas de casse significative le Jeudi 21.7 mais une triste 355 peinait à cacher sous sa bâche les stigmates d’un excès d’optimisme la veille, et une Radical SR1 avec une géométrie arrière singulière.
Un tour
Spa-Francorchamps est une piste magnifique, très fluide, avec quelques virages difficiles, aptes à mettre à mal votre pilotage, et quelques enchaînements qui sont de vrais tests de bravoure (ou d’inconscience).
Un tour typique avec la 550 m’amenait à tirer la 4 jusqu’à environ 6000 tours sur la ligne des stands avant de freiner tôt (si vous regardez la vidéo, je freine tôt partout) avant le panneau des 100m et rétrograder en 3 pour l’épingle de La Source. Le virage est assez serré pour rentrer la 2 mais le couple de la 550 est largement suffisant pour mettre la voiture en travers en troisième et la sortie est en descente. Troisième et quatrième jusqu’à la zone rouge puis 5 et un coup de frein pour asseoir l’avant avant la fameuse Eau Rouge et le Raidillon. On peut lécher le vibreur à gauche, se concentrer sur le point de corde du Raidillon puis admirer un instant la cime des arbres et le ciel (probablement nuageux) et choisir son sapin pour sortir sur le plat de Kemmel. Rien de terrifiant mais l’intérieur du Raidillon a une compression et le dégagement est vraiment faible en regard de la vitesse. Rentrer trop vite pourrait être scabreux. L’instructeur a d’ailleurs insisté lors du briefing sur le fait que le l’Eau Rouge à fond est un mythe. Passer le Raidillon en 4 m’aurait permis de ressortir plus vite sur Kemmel mais le couple rend paresseux.