Essai longue durée Mercedes A190L

Essai Mercedes A190L intérieur tableau de bord

Les 17cm du châssis long transfigurent la classe A, offrant un espace aux places arrières digne d’une limousine hollywoodienne et un plancher parfaitement plat. Avantage significatif par rapport au châssis standard, d’autant plus que la longueur totale reste contenue à 377cm. La capacité du coffre est tout juste correcte (350L), mais l’enlèvement des sièges arrières (opération facile mais les sièges sont assez lourds) permet de passer à 1580 gargantuesques litres de volume. Vélos, poussettes, raid chez meubles Hubacher, barriques de Gamay du Valais, tout rentrera, sauf peut-être le morbier de grand papa s’il est trop haut, donc long une fois couché. Ces 17 centimètres fatidiques transfigurent la classe A, lui donnant une polyvalence dont il serait dommage de se passer.

Essai Mercedes A190L intérieur sièges

Pour rester dans le pratique, les vides poches sont un peu exigus et les tiroirs de rangement situés sous les sièges avant sont d’une conception et facture indignes de l’emblême trônant sur le capot : patience confucéenne recommandée lorsque ceux-ci sortent de leurs glissières. Le gardien de nuit du dortoir de l’usine Kia aurait fait mieux. La finition du reste de l’habitacle est correcte à ce niveau de prix, sans plus.

Essai Mercedes A190L

Passons à la motorisation. En 2002, la Mercedes classe A était disponible dans deux autres motorisations essence (A140 et A160, la version A210 de 140ch n’apparaîtra que plus tard), mais le 1.9L de 125ch est à considérer comme un strict minimum pour tirer une voiture peu légère, d’autant plus qu’elle a la vocation de transporter des passagers. Les performances sont ainsi suffisantes pour s’insérer sans problème dans la circulation, mais des dépassements pourraient s’avérer laborieux. Pour la petite histoire, Mercedes livra à ses pilotes de Formule 1 d’alors, Mika Häkkinen et David Coulthard, des versions spéciales équipées de 2 moteurs (un à l’avant, un à l’arrière) pour un total de 250ch. Peu probable que vous en trouviez une à vendre sur Shop@uto, mais un des intéressés ayant pied à terre dans les alpes vaudoises, sait-on jamais ?

Essai Mercedes A190L compteurs

Côté instrumentation, on retrouve le minimum, sans fioritures. On peut regretter l’absence de fonctions de calcul de consommation ou d’autonomie : l’affichage digital ètant présent, un petit effort de programmation aurait suffit pour fournir ces données. A noter que le système ASSYST renseigne le conducteur sur les intervalles de service, en tenant compte des conditions d’utilisation du moteur.

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