Sortie Asphalte.ch Survirage
Après un collation rapide, présentations et quelques rudiments de théorie, passage à la pratique avec un simple exercice de slalom en descente entre des cônes sur surface glissante (zone 2 sur le plan): même en roulant en première, les voitures bougent déjà, démontrant à quel point du bitume étanche recouvert d’une pellicule d’eau peut être glissant.
Deuxième exercice, freinage en ligne par faible adhérence. Au premier essai, je me lance comme cobaye pour une démonstration un peu piteuse : la largeur de mes Lumberjack de trappeur et mon pédalier optimisé talon pointe font que j’attrape la pédale de gaz et de frein en même temps. Avec les 3 pédales au plancher, la 550 s’arrête, mais dans un hurlement du V12. Très classe. Sur cette surface simulant l’adhérence de la neige (coefficient de frottement de 0.4), les distances d’arrêts sont longues et la vitesse doit être contenue sous les 50 km/h. Les distances de freinage augmentant avec le carré de la vitesse, une Golf et un autobus arrivant trop vite ont, parait-il, fini leur course dans l’étang qui sert de réservoir d’eau, après avoir gaillardement traversé la rangée d’arbrisseaux qui borde l’extrémité de la piste.
Troisième exercice, première séance de drift. L’anneau parait bien plus étroit que sur le plan des installations, mais fort heureusement la portion glissante est bordée des deux côtés d’un revêtement beaucoup plus accrocheur. Contrôles de traction et de stabilité déclenchés pour ceux qui en ont, premiers essais, premiers têtes à queues.
La 850 et la Maranello paraissent faciles à faire décrocher grâce à leur couple moteur. Les essais se succèdent par série de deux essais. La piste ne permettrait pas de faire de vrais donuts, le revêtement glissant n’est présent que sur environ 210 degrés de révolution, la transition entre les deux surfaces très brutale et le dégagement insuffisant si la vitesse augmente.