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Essai Citroën C4 Cactus Blue HDi 100

Essai Citroen C4 Cactus intérieur

Le corollaire est qu’on en vient à s’émerveiller de trouver d’autres équipements de confort. Cette version Shine est par exemple dotée d’essuie-glaces et phares automatiques, ainsi que d’une fonction de navigation et d’une interface bluetooth pour téléphone mobile. En plus du plug’in desk combinant une prise USB et la prise 12V, une deuxième prise USB – ô luxe – a été logée dans la boîte à gant. Le régulateur de vitesse inclut également une fonction de limiteur de vitesse, très pratique pour ne pas dépasser son budget radar sur autoroute.

Les sièges sont confortables, même sur long trajet, avec un moussage agréable dans sa fermeté et ses galbes. Leur ergonomie est bien étudiée, avec un renfort à l’arrière du placet qui aide au support du dos. L’appui lombaire n’est pas réglable, mais hormis l’inconfort intrinsèque à une position de conduite conçue pour des personnes de bien plus petite taille, je me suis senti bien assis. La hauteur des sièges est conforme aux attentes des amateurs de crossovers, légèrement dominante dans le trafic, à mi-chemin entre la berline conventionnelle et les vertiges des gros SUVs. Les places arrière offrent une bonne habitabilité, pour autant que les passagers en question n’aient pas de réaction claustrophobe à la seule idée de ne pouvoir descendre les glaces latérales. Le seuil du coffre de 358 litres est assez haut perché.

Essai Citroën C4 Cactus HDi 100

L’exécution de l’intérieur est par ailleurs plaisante. Les matériaux sont de qualité pour la catégorie, aucun défaut d’assemblage n’est visible ou audible. Citroën a investi quelques euros dans des détails de finitions, notamment les accents en immitation métallisée sur les poignées de porte, le volant, le panneau de commutateurs ou la gâche de la boîte à gant. le Cactus compense partiellement le dépouillement presque agaçant du bloc d’instruments avec son interface multimédia.

L’écran tactile de 7” propose une interface décente, même si le système met beaucoup de temps à démarrer à la mise sous contact et ses réactions peuvent être lentes. La navigation dans les playlists d’un iPod n’est pas toujours intuitive, mais dans l’ensemble, les fonctions souhaitées sont disponibles. Ma réserve vient plutôt du principe d’une interface de contrôle entièrement tactile sans point de support et référence pour la main. Naviguer à bout de bras et main levée dans des menus et viser des éléments dans des listes alors qu’on roule est non seulement distrayant, mais propice aux erreurs, ce qui agrave encore la distraction.

Test Citroen C4 Cactus Ecran Tactile

Les constructeurs français ont amoureusement – presque compulsivement – cultivé le diesel et, quoi qu’on pense de cette stratégie et de ce type de motorisation, il faut reconnaître que le savoir-faire acquis est palpable. Une des grandes qualités de ce 1.6 HDi (type DV6FDTED pour les fétichistes) est sa souplesse. Il fonctionne avec régularité à très bas régime, acceptant sans rechigner de cruiser à 30 km/h en troisième ou 50 km en quatrième. Le couple à ces très bas régime est faible, à peine suffisant pour maintenir sa vitesse au plat ou en légère montée, mais c’est sans doute le petit turbodiesel le plus réussi que j’ai conduit jusqu’ici. A froid, dans un garage, les cognements caractéristiques sont clairement audibles, mais en utilisation citadine ou routière, sa sonorité n’est même pas trop désagréable. Un grondement sourd, grâve. Difficile de faire la fine bouche, tant certains de ses congénères peuvent être rugueux à l’usage. Le couple disponible est appréciable (254 Nm dès 1750 t/min) et procure au Cactus suffisamment de vigueur, bien aidé en cela par le faible poids. Les 10.6 secondes revendiqués par Citroën pour le 0-100 km/h sont respectables pour le segment.

Essai Citroen Cactus

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