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Subaru XV 2.0d – Essai

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Le nouveau crossover de Subaru, le XV, à l’essai en motorisation 2.0 diesel. 

En matière de transmission intégrale, Subaru est un pionnier puisque la marque a lancé ses premières berlines à traction intégrale en Septembre 1972, bien avant, par exemple, qu’un ingénieur d’Audi ne se penche sur la question en 1977. La Subaru Leone 4WD – un cross-over bien avant l’invention du terme – amenait alors les bénéfices de la transmission aux quatre roues – jusqu’ici réservée à de rustiques utilitaires – à un plus large public. Ceci assura le succès de la marque en Suisse où elle a écoulé plus de 300’000 voitures depuis le début de son importation officielle en 1979. Si Subaru a continué à innover avec des berlines et breaks alliant performance et transmission intégrale à des tarifs imbattables, la marque a eu moins de succès avec ses SUVs et cross-over récents, les errements de style culminant avec le Tribeca B9 qui sévit de 2005 à 2007. Le lancement du XV au salon de Francfort 2011 marque donc un tournant important pour une marque que l’ADN pousse à réussir dès qu’il s’agit de transmission intégrale.

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La ligne du XV est plaisante et semble faire l’unanimité autour d’elle. Si le coloris Tangerine Orange Pearl ne sera pas du goût de tous, il sied à un dessin assez fin, avec une nervure courant des optiques arrières jusqu’à l’aile avant, les passages de roues habillés de plastiques de protection, un arrière qui mêle les inspirations off-roadisantes à l’esquisse des arêtes d’un extracteur. Pointant à 1.57m, le XV est 4.5cm plus bas que le Nissan Qashqai, une différence de hauteur qui atteint les 14cm en comparaison avec un Kuga décidément bien haut perché. Le résultat est non seulement plaisant à l’œil, mais agréable à la conduite, un brin surélevé pour augmenter la visibilité dans le trafic, mais préservant une bonne facilité d’accès. Il est possible de vivre avec le XV sans risquer de se salir la jambe du pantalon. Après divers errements de style, Subaru semble avoir trouvé une voie qui, si elle n’est pas détonante d’originalité, semble cohérente avec le positionnement de la marque.

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Le 4 cylindres turbo-diesel équipant notre XV d’essai, en dépit la disposition à plat de ses cylindres (boxer), appartient à ce qu’on pourrait désormais désigner comme des diesels à l’ancienne. Malgré son filtre à particules, il est dépourvu des derniers raffinements technologiques développés par les grands constructeurs européens et se présente sous les traits habituels de ce cycle de combustion. Le rendement est honorable pour la catégorie (350 Nm dès 1600 t/min et 147ch à 3600 t/min), mais l’agrément de conduite n’est – de loin – pas qu’affaire de chiffres. Il cogne à froid, le staccato demeurant clairement audible sur la plage de régime utilisable, et conserve un caractère rugueux qui fait qu’on le subit plus qu’on l’apprécie. La plage de régime utilisable est assez étroite, la courbe de couple s’apparentant à un mur. Sous 1500 t/min, point de salut, le turbodiesel n’est tout simplement pas fonctionnel à de tels régimes.

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