Crans-Montana a accueilli les premiers "Ferrari Dream Days" les 13 & 14 Août 2005. Evénement à but caritatif associant propriétaires de Ferraris et public de passionnés et de vacanciers. Impressions au terme de la première journée.
Le principe de permettre au grand public de faire des baptêmes en passager contre une somme modique (20 CHF) parait porteur. Des vacanciers résidant dans la station jusqu'au passionés venus parfois de loin, enfants ou adultes, la demande excéda presque l'offre. Un plateau diversifié de modèles, couvrant six décennies de modèles: années 50 (une magnifique 250 Europa), 60 (250 GTO 64, 275 GTB, 330 GTC & Dino), 70 (Daytona, 308), 80 (328, Testarossa, 288 GTO, F40), 90 (348, 355, 512 TR, F512M, 550) et 2000 (360, 575, 430). Voici pour le menu.
Le plateau n'était toutefois pas à la hauteur des revendications en nature (F50, Enzo) et en nombre (une très petite quarantaine de voitures), il est cependant possible qu'il se soit étoffé le dimanche. Une finance d'inscription plus modique aurait probablement attiré plus de propriétaires de l'arc lémanique, mais avec quelques problèmes logistiques comme corollaire.
La journée commença par un rallye d'une soixantaine de km (en gros Crans-Sion-Sierre-Aminona-Crans) avec des épreuves de culture générale et l'inévitable test de dégustation vinicole. Le team no 32 s'attira des regards incrédules des autochtones en se déclarant totalement abstinents.
Voici donc une Ferrari 250 Europa, en fort bel état, volant incrusté de nacre, V12 gâvé par 3 énormes carburateurs Webber.
Ce modèle fut lancé au salon de Paris de 1953. Carroserie signée par Pininfarina, c'était le modèle de grand tourisme de la "gamme" de l'époque, qui se résumait à 2 modèles. V12 de 3 litres, 210ch, certaines sources ne parlent que de 16 exemplaires construits.
Plateau assez cosmopolite avec des participants belge, luxembourgeoise, italienne et française. Côté helvétique, le Valais était bien représenté, les autres cantons beaucoup moins.
Les sixties étaient représentées par une très belle GTO 64, beaucoup plus basses et éffilées que les icôniques 250 GTO de 62-63 dont les cotes affollent les plus flegmatiques commissaires priseurs. Une parmi 3 ou parmi 7 selon les différent "webxperts" consultés. Peu importent les statistiques, très jolie voiture. Le modèle couru au Mans à son introduction sans trop de succès apparemment, avant que les 250LM ne prennent la relève en 65, puis que Ford ne remporte la victoire historique de 1966 avec un trio de GT40 MKII.
A noter également une 275 GTB, l'élégance intemporelle d'une 365 GTC, et une Dino, toujours aussi craquante:
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