Nissan Juke 2 : l’originalité sans excès

Soufyane Benhammouda

5 ans ago

Le plus populaire des crossover passe la seconde.

Apparu il y a près de neuf ans, le Nissan Juke a été l’un des précurseurs dans le segment des crossover compacts, différentié par son design très exotique. Pour son renouvellement, la marque a visiblement réussi à bonifier sa recette pour continuer à se frayer un chemin au milieu d’une concurrence pléthorique.

Le nouveau Nissan Juke conserve sa bouille originale, qui se singularise par les deux optiques rondes. Ces dernières sont désormais surplombées par un regard plus perçant et charismatique que par le passé. Un coup de crayon qui n’a plus rien d’inédit en soit, les Citroën C4 Picasso pu autre Hyundai Kona ayant déjà préparé les esprits, mais le Juke semble apporter la juste dose d’exotisme.

Les flancs et la poupe gagnent en muscle avec une bonne quantité de plis de carrosserie. L’aspect général ne s’éloigne pas de la précédente mouture, mais le Nissan Juke se montre plus trapu. Le dessin des feux semble en revanche le faire entrer dans les rangs, au contraire du Renault Captur qui s’autorise un peu plus d’originalité par rapport à la citadine dont il découle.

Le Nissan Juke repose sur la nouvelle plateforme du groupe Renault, nommée CMF-B. Cette base fait gonfler les mensurations à 4,21 mètres de long (+ 7,5 cm), pour 1,59 mètres de haut (+ 3,0 cm) et 1,8 mètres de large (+ 3,5 cm). L’empattement gagne 10 cm, ce qui libère de l’espace à bord tout en permettant au coffre de toucher les 422 litres de chargement, soit 20 % de plus en volume.

L’habitacle se veut plus accessible que sur la précédente génération, avec une ergonomie plus sérieuse. Les possibilités de configuration, qui font fureur dans le segment, sont multiples, et la présence de nouvelles technologies devrait lui permettre de rattraper son retard. Si le combiné d’instrumentation reste conventionnel, le Juke s’équipe d’un écran central de 7 pouces.

Le Juke reçoit également le dispositif ProPilot et le Drive Assist, qui autorise une conduite semi-autonome et une assistance dans les embouteillages, mais avec la version à boîte automatique uniquement. La connectivité est également complète tout comme certains équipements de confort, à l’image du système audio Bose à huit haut-parleurs.

Au lancement, le Nissan Juke sera disponible avec une seule motorisation essence. Le 3 cylindre 1,0 litre offrira 117 ch pour 180 Nm de couple. Il s’accompagnera au choix d’une boîte manuelle à six rapports ou d’une unité automatique à sept vitesses. Cette dernière configuration fait chuter la consommation moyenne à 5,1 l/100 km pour 116 g/km de CO2.

Le crossover gagnera par la suite des motorisation diesel et hybride, à l’image de son cousin de chez Renault. Toutefois, il semblerait que la technologie e-Power de Nissan soit privilégiée par rapport au système hybride e-Tech de la marque au Losange. Dans tous les cas de figure, aucune transmission intégrale n’est programmée.