Le nouveau porte-étendard de BMW s’appelle M8.

BMW lance d’emblée la BMW M8 en 4 variantes, coupé et cabriolet, et avec une option Competition. Sans surprise, le V8 biturbo de 4.4 litres est repris de la M5 F90 (notre essai), avec quelques changements mineurs sur la plage de régime sur laquelle la puissance maxi est maintenue:

Le régime maxi est fixé à 7200 t/min.

Pour rappel, ce V8 intègre les deux turbocompresseurs TwinScroll au centre du V, entre les deux bancs de cylindres. Le couple est canalisé vers les quatre roues par une boîte M Steptronic à 8 rapports et la transmission M xDrive, comme la M5. La répartition variable du couple peut aller jusqu’à 100% sur les roues arrière. Le refroidissement a été soigné pour être compatible avec un usage en piste. Le moteur et la boîte reçoivent chacun des radiateurs d’huile dédiés. Les turbocompresseurs reçoivent un circuit de refroidissement par eau auxiliaire qui gère leur gradient de température après extinction du moteur.

La version Compétition reçoit des supports de moteur actifs qui permettent une connection plus rigide au châssis et des réponses plus nettes à la prise d’appui. L’échappement M Sport fait partie de la dotation de série des M8 Competition alors qu’il est en option avec la motorisation 600 chevaux.

La M8 se distingue par un nouveau système de freinage intégré qui offre deux types de réponses à la pédale, que ce soit avec les freins en acier de série ou les freins composites disponibles en option. Grâce au système d’assistance de freinage électrique, le conducteur peut choisir entre une réponse orientée confort, ou plus immédiate. La M8 Cabriolet troque le toit en carbone du coupé pour une capote souple qui s’opère électriquement en 15 secondes.

Le coupé M8 pèse 1885 kg DIN, le cabriolet M8 125 kg de plus. Les versions Competition n’amènent pas de différence de poids. En comparaison, la berline M5 F90 est revendiquée à 1855 kg DIN et a été pesée à 1928 kg par nos soins.