Essai Skoda Kodiaq Sportline 2.0 TSI: Sport Light
Ceci ne fait pas pour autant du Kodiaq un mauvais compagnon d’autoroute. L’insonorisation est bonne et la tenue de cap sereine. La position de conduite ne me convient par contre pas. Très “assise” dans la définition du triangle placet-volant-pédalier, la portée de réglage de la colonne de direction n’est pas suffisante pour pouvoir allonger les jambes, et force un angle aux chevilles que je trouve désagréable. La vue dominante satisfera les conducteurs/trices qui recherchent cet attribut.
L’assistant de ligne est très présent et perceptible dans la force qu’il imprime sur le volant, et ne peut pas être déconnecté depuis un commodo comme sur d’autres modèles du groupe Volkswagen. Il est nécessaire d’aller fourrager dans les sous-menus de configuration, ce qui m’a incité à le laisser déconnecté.
Le système multimedia Columbus est plaisant au regard et à l’utilisation, et les fonctions Android Auto m’ont donné pleine satisfaction. Le Virtual Cockpit n’est bizarrement pas proposé en Suisse alors qu’il est disponible sur le configurateur d’autre pays (595€ en Belgique par exemple). J’ai regretté par contre quelques mesquineries comme l’absence de rétro-éclairage des molettes commandant les buses d’aération, plongées de nuit dans le noir complet.