Ces caractéristiques ont été reconfirmées lors du lancement des réservations. Le projet annoncé en 2015 semble donc respecter également son cahier des charges initial. Audi met l’accent sur une phase de validation rigoureuse: des températures extrêmes allant de -20 en Scandinavie à +50 degrés en Afrique, 5 millions de kilomètres, soit 85’000 heures de route.

Les dimensions de l’e-tron paraissent plus contenues que celles d’un Q7, mais les proportions peuvent tromper l’oeil: le SUV électrique est campé sur des roues de 22 pouces chaussées en 285/35. La commonalité de la plateforme avec Porsche et la puissance de charge de 150 kW laissent entrevoir la possibilité d’un système électrique fonctionnant sous 800V au lieu des 400V habituels. En plus des solutions de charge inductive à usage résidentiel, Audi est partenaire fondateur du réseau de bornes de charge rapide ionity, conjointement avec BMW, Daimler (Mercedes), Ford et Porsche. L’objectif est de fournir aux propriétaires d’électriques un réseau ouvert leur permettant de couvrir de plus grandes distances.

L’e-tron est la première pierre de l’édifice électrique d’Audi. Rupert Stadler réitère les plans de la marque dans ce sens: e-tron commercialisé fin 2018, suivi de deux autres modèles d’ici à 2020. L’un d’entre eux est la version de production de l’e-tron Sportback concept également vu sous la forme du concept Elaine fin 2017. Un troisième modèle compact rejoindra les deux SUVs. A l’horizon 2025, Audi aura plus de 20 électriques et hybrides plug-in dans son portefeuille de produits, couvrant tous les segments.

La compétition pour les SUVs électriques s’aiguise. Jaguar présente à Genève son I-Pace, et Mercedes présentera son EQC avant la fin 2018.

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