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Essai Audi A4 (B9): le silence des anneaux

Essai Audi A4 B9

Comme le TT/TTS et le Q7, l’A4 propose en option l’Audi Virtual Cockpit, un écran de 12.3″ avec 1440×540 pixels de résolution. L’Audi Virtual Cockpit est secondé par un écran MMI de 8.3 pouces trônant sur le tableau de bord. A l’usage, l’ergonomie d’utilisation d’Audi avec des commandes au volant faciles à mémoriser continue à me paraître à la fois plus attractif et plus intuitif que son homologue chez Volkswagen. Le head up display est une option agréable, sauf pour les porteurs de lunettes à soleil polarisées où il est trop atténué pour être utilisable en plein jour. Une phone box avec système de charge inductif (système de recharge par proximité supporté notamment par les Samsung Galaxy S6 et S6 Edge) prend place sous l’accoudoir central. Les fonctions de connectivité évoluées déjà testées sur le TT sont disponibles et offrent une grande flexibilité d’interconnection avec le monde digital, que ce soit par le hotspot WiFi embarqué ou les smartphones qui peuvent être pairés et utilisés de manière concurrente. La flexibilité de configuration est appréciable.

Essai Audi A4 2.0 TFSI 252 chevaux

Les interfaces Android Auto et Apple Car Play sont supportées, avec une connection filaire. Si mes tentatives de faire fonctionner Android Auto sur mon Samsung Galaxy S5 personnel – pourtant mis à jour sous Android 5.0 Lollipop – sont restées vaines, la démonstration avec un iPhone est limpide et révélatrice. L’iPhone prend le contrôle de l’écran MMI de la voiture et affiche les applications disponibles qui, ironiquement, semblent redondantes avec celles offertes par le système MMI d’Audi. Si il y a interface, il n’y a pas réellement intégration. L’espoir de voir des applications afficher du contenu sur l’écran du Virtual Cockpit est vain. Les seules informations qui sont susceptibles de transiter sont des métadonnées comme des titres de chansons ou des contacts téléphoniques. Les mondes du smartphone et de l’automobile se serrent la main, mais sont encore loin des embrassades. La fonctionnalité offerte se borne au portage d’écran.

Audi A4 B9 tablettes graphiques

Les tablettes multimédia déjà testées sur le Q7 offrent une intégration attractive pour les passagers arrière avec le monde extérieur et les fonctions média et navigation de la voiture, L’option est toutefois onéreuse (CHF 1590 pour 1 tablette, 2960 CHF pour une paire) et les tablettes volumineuses en comparaison avec les références iOS ou Android du marché. Un choix discutable pour le bénéfice de pouvoir changer depuis un siège arrière (par ailleurs confortable et plaisamment surélevé) l’itinéraire de navigation ou la liste de lecture de musique.

Audi A4 B9: Sièges Sport S Audi A4 B9: Sièges Sport Velours

En plus des systèmes d’assistance habituels dans la catégorie, l’A4 B9 intègre pour la première fois un régulateur de vitesse adaptatif qui asservit la vitesse non seulement à la présence d’un véhicule précédent, mais utilise les données GPS pour anticiper le ralentissement nécessaire avant un virage ou un rond point, et respecte les limitations de vitesse. En cas de bouchon, le traffic jam assistant est également capable de suivre de manière autonome le véhicule précédent et de guider la voiture en suivant les lignes de la chaussée, ce jusqu’à 65 km/h. Il suffit d’activer à la fois le régulateur de vitesse et l’assistant de ligne sur le commodo de signofils. Une pièce du puzzle de la conduite autonome se met en place, mais des exigences légales imposent au conducteur de garder les mains sur le volant. A défaut, une alarme retentit, puis le système se désactive et amène la voiture à l’arrêt. Béni par des parcours exempts de trafic, nous n’avons pu tester ce système.

Avec cette nouvelle A4, Audi met sur le marché un produit solide et sérieux, remarquable pour son isolation phonique, fidèle aux gênes de la marque et en phase avec la stratégie déclarée pour ce pilier du portefeuille Audi. Un outil pour rouleur, mais qui n’a pas été pensé ou voulu pour délivrer les sensations recherchées par les arsouilleurs occasionnels et autres adeptes de la wattitude. En Suisse, les ventes d’Audi A4 se réalisent à 83.3% en break Avant, et à 46% en transmission intégrale Quattro. La proportion de boîtes automatiques S-Tronic ou Tiptronic atteint 55%. Les versions berline et Avant sont disponibles à la commande pour des premières livraisons dès novembre 2015.

Essai Audi A4 B9 2.0 TFSI

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