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Essai Audi Q7 3.0 TFSI & 3.0 TDI

Il est temps de prendre le volant. Pour notre première journée de conduite nous choisissons un exemplaire bleu Macaw (non disponible en Suisse) à moteur essence 3.0 TFSI. Notre parcourt emprunte les routes de du val d’Hérens de la plaine du Rhône et du val de Bagne en direction de la station de Verbier. Le moteur s’avère très silencieux, en fait toute la voiture est silencieuse, sur autoroute ’expérience sonore est dominée par les bruits de roulement, l’aérodynamique et le moteur sont pratiquement absents. Lorsqu’on le cravache on entend certes un grondement caractéristique de bonne facture.

Essai Audi Q7

Sur nos routes de montagnes la voiture paraît beaucoup plus petite qu’elle n’en a l’air, elle n’impose pas un sentiment de respect souvent caractéristique de ce genre de SUV. En passant en revue les différents modes de conduite standard chez Audi, on relève que la hauteur de caisse est asservie au mode sélectionné. La hauteur de caisse varie sur une plage très importante, dans sa configuration basse la voiture est vraiment trapue. Le confort reste de très haut niveau dans tous les modes, le roulis étant bien maitrisé, surtout dans le mode dynamique.

Essai Audi Q7

La boite fonctionne avec douceur lors des montées de rapport, mais n’est pas totalement exempte d’à-coup lors d’un rétrogradage. Son programme de commande est, comme on le trouve presque partout aujourd’hui, optimisé pour l’économie de carburant et montre la fâcheuse tendance de ne pas descendre tous les rapports nécessaires lors de ralentissement, péjorant le confort de la ré-accélération. A l’intérieur la place est généreuse, ce Q7 est disponible en version 5 ou 7 places. Dans toutes ses configurations les passagers et bagages trouvent un espace suffisant (il reste 295 litres de coffre en mode 7 places). On peut noter que la version 7 places accepte jusqu’à 6 sièges pour enfant. La finition et les matériaux sont comme toujours sur une Audi de très bonne facture.

Essai Audi Q7

Pour notre parcourt de la deuxième journée d’essai, nous choisissons un Q7 brun Argus métallisé avec moteur 3.0 TDI. Le couple supplémentaire est surtout sensible à bas régime, mais la différence n’est pas énorme avec le moteur essence. Ce qui frappe est que l’expérience sonore est très proche de celle du moteur essence. Il est manifeste que Audi a cherché à rendre l’expérience de conduite de ses deux versions aussi proche que possible.

Essai Audi Q7

« Vorsprung durch Technik » le slogan d’Audi qu’on pourrait traduire par « le progrès grâce à la technique » me paraît coller à merveille à cette Audi Q7. Les systèmes d’assistance sont légion, l’interface utilisateur avec ses deux grands écrans et les fantastiques cartes Google Earth montrent un niveau de perfectionnement rare. L’intégration des différents systèmes paraît réussie et intuitive malgré l’abondance de fonctions. Au delà de toute cette technologie visible, je retiens aussi le conséquent gain de poids avec ses avantages en terme de dynamique de conduite et de consommation. Les premiers exemplaires arriveront dans les concession mi-juin pour un prix de départ de CHF 82’900.- (€63’500.-)

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