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Essai Suzuki Swift Sport: positivons !

Suzuki Swift Sport

La Swift Sport offre l’agilité et la maniabilité attendus d’une petite citadine. Les commandes sont douces, l’embrayage progressif et le gabarit facile à appréhender. Les assistances de parking sont un des rares accessoires à ne pas être de série (l’option pour un équipement avant & arrière est affichée 1350 CHF, ce qui parait exorbitant), et il faut donc se réhabituer à effectuer certaines manœuvres au regard plutôt qu’à l’ouïe. J’ai trouvé le diamètre de braquage (10.4 mètres selon la fiche technique) légèrement excessif pour la catégorie.

L’équipement de la Swift Sport est très complet. On énumère ainsi, d’origine, la peinture métallisée, un combiné multimédia tactile Alpine offrant interface téléphonique à mains libres Bluetooth, support pour baladeur musical radio/CD et navigation, au demeurant plutôt agréable à l’utilisation. On continue avec un volant multi-fonctions, le régulateur de vitesse, les sièges avant chauffants et ouverture et démarrage keyless. Pour 23490 CHF en version 5 portes (la version 3 portes permet une économie de 1500 CHF, soit 21’990 CHF), on a vraiment l’impression d’en avoir pour son argent.

Suzuki Swift Sport

Le choix des matériaux pour l’habillage intérieur est naturellement en ligne avec la catégorie et le budget, la recherche de plastiques moussés ou de vernis soft touch est vaine. Suzuki a par contre doté la Swift Sport d’un joli volant sport avec coutures rouges, de sièges sport en tissus technique, et agrémenté le tout de quelques broderies. Si l’on positive sur ces quelques touches bien choisies et l’agrément procuré par l’équipement, l’intérieur paraît attrayant. Si l’on prête une attention particulière à certains détails, l’équation économique d’une telle auto apparait sous un jour implacable. Fort heureusement, bien d’autres traits de cette Suzuki poussent à la bienveillance. Positivons !

Suzuki Swift Sport

Le 4 cylindres atmosphérique type M16A cube 1586 cm3. Coiffé d’une culasse à 16 soupapes avec deux arbres à cames en tête à calage variable pour l’admission, il bénéficie également de tubulures d’admission de longueur variable pour favoriser le couple. Celui-ci culmine à 160 Nm pour un régime de 4400 t/min, et développe une puissance de 136 chevaux à 6900 t/min, soit 11 de plus que la version précédente. Cela peut sembler pointu et ça s’avère l’être à la conduite, mais les 130 Nm disponibles dès 2000 t/min permettent d’évoluer avec agilité dans la circulation.

En conduite urbaine, on ressent toutefois le besoin de bien accompagner les démarrages avec le pied droit, et la nécessité de reprises plus vigoureuses nécessite de tomber un voire deux rapports pour mettre le 1.6L dans de bonnes dispositions. Dans ces conditions particulières, le contraste avec l’agrément des mécaniques suralimentées est significatif, un couple important à bas régime procure indéniablement plus d’agrément. La boîte manuelle à 6 rapports offre un bon guidage et des verrouillages précis (j’ai toutefois trouvé celui du deuxième rapport un peu grincheux, à fortiori pour une voiture virtuellement neuve). Le débattement aurait cependant pu être plus court si ce qui tient lieu de console centrale n’était pas si basse, à ras le plancher.

Suzuki Swift Sport

 

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