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Essai Opel Astra OPC

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Je mentionnais les joies de l’échappement, or celui-ci fait étonnamment un boucan du diable lorsque la voiture est froide de chez froide ; sans doute une petite astuce des ingénieurs qui auront réglé le starter pile à des tours-minutes provoquant une résonance appréciable, qui disparaîtra en moins d’une minute de chauffe ; en espérant qu’entre temps, un de vos voisins ne soit pas passé à la fenêtre pour vous lancer un « jeune c** », malheureusement le genre de vocable que l’on risque de récolter au volant d’un tel véhicule. Cette OPC en jette ! Une réussite au niveau esthétique (particulièrement de profil), ce sera sans aucun doute un élément-phare de sa carte de visite. Jupes latérales, jupe arrière, bouclier de pare-choc avant, béquet en bout de toit, modulations sonores diverses et variées selon les tours/minute, tout est étudié pour se faire remarquer. Et heureusement ! Si l’on ne peut pas être attentif, autant que les autres le soient pour nous. Je ne reviendrai pas sur l’amputation de la visibilité, occasionnée par les montants de pare-brise, que j’ai déjà largement décriée sur la GTC, mais cette fois-ci en l’espace d’une semaine, dans les bouchons du centre-ville, j’ai failli augmenter à trois reprises mon “tableau de chasse” pour un total de cinq piétons que je n’avais absolument pas vus ; une occasion de plus d’être taxé de « insérez l’insulte de votre choix » par vos congénères.

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Parlant du centre-ville, si la magie du turbo fait que les émissions de CO2 se limitent à 189g/km, la consommation est officiellement abaissée à 10.8l/100km. Mmmh oui ; sur autoroute. En roulant au cruise control à 120kmh, je verrai au mieux un 10l/100km. Quant à la ville bouchonnée, elle me remerciera avec un 16l/100km, ce, malgré la touche « Eco », qui, comme son nom ne l’indique pas forcément, ne cache que le système auto Start/Stop, qui a tendance à se déclencher alors que la température d’eau n’a atteint que 70-75°, soit bien avant la température optimale de 90°. Bilan sur l’essai: 11.3 L/100km sur  1522 km. A ce propos, j’ai relevé de temps à autre une disparité entre l’affichage électronique et l’affichage analogique, écran à 82° et aiguille à 90° par exemple. Il est par ailleurs regrettable que l’ordinateur de bord ou l’écran de navigation ne puisse afficher la température d’huile ainsi que la pression du turbo, indicateurs que les amateurs de sportive apprécient, mais les temps évoluant, il faudrait (je ne l’ai pas fait) apparemment télécharger pour 1 CHF sur votre iPhone la « OPC Power App », qui scanne les données en provenance du bus CAN, afin de pouvoir bénéficier de ces informations, et de bien d’autres encore (soixante en tout). Disponible sur iTunes, une version Android est en préparation pour 2013.

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Nouvelle mouture, nouveaux modes, mon préféré : le mode kangourou ! Facile à invoquer, le démon du kangourou se manifestera aussitôt que vous irez sur n’importe quelle route que vous croyiez auparavant lisse de tout défaut et que vous presserez la touche OPC ! Si sur la GTC vous aviez le choix entre normal, “Tour” (suspension assouplie et turbo lag) et “Sport”, trois comportements aisément perceptibles, ici, c’est standard, plus dur (Sport) ou encore plus dur (OPC) – et plus réactif, bien entendu. Donc à part pour faire rire l’équipage, qu’il ne vous prenne pas l’idée d’enclencher le bouton OPC pendant que vous êtes sur autoroute, vous ne tiendrez pas 5 kilomètres tellement la moindre imperfection fait rebondir la caisse à l’infini tel un caillou ricochant sur l’eau. A allure régulière, sur route nationale ou sur autoroute, le mode standard est par conséquent recommandé, il gommera efficacement les inégalités du bitume. Par contre, il ne faudra pas oublier de presser le bouton “Sport” ou “OPC” avant de passer à l’attaque, car en mode standard, la voiture semble, comme la GTC, passablement désunie, ce dont conviendront quelques passagers et essayeurs occasionnels.

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