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Essai Infiniti G37X: croqueuse d’allemandes

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Essai Infiiniti G37X Multimédia

Pour passer la puissance au sol, la G37X bénéficie du système « ATTESA E-TS », autrement dit la traction intégrale intelligente répartissant le couple sur chacune des roues. C’est avec plaisir que je retrouve les excellentes qualités dynamiques offertes par ce système utilisé, ici aussi, sur la Nissan GT-R. Cent pour cent propulsion en conditions d’adhérence optimales, le couple peu passer automatiquement jusqu’à 50% sur les roues avant dès que la situation se dégrade. Tant sur routes sèches qu’en conditions d’adhérence précaires, l’Infiniti G37X se montre impériale. Sa transmission intégrale se joue de tous les pièges et même dans la neige fraîche, avec de bons pneus hiver, grimper les fortes déclivités ne lui fait pas peur. Dans ces conditions d’utilisation, il est peut-être regrettable de ne pas trouver à bord de la G37X le système de retenue à la descente qu’offre la BMW Série 3 xDrive, agissant sur les quatre roues et permettant de descendre en toute quiétude un chemin pentu et enneigé.

Essai Infiiniti G37X
La direction quant à elle est précise, incisive mais gomme un peu trop le retour d’informations pour que la G37X mérite réellement le statut de berline sportive. Avec la rigidité de son châssis sur lequel un amortissement au calibrage ferme mais pas inconfortable a été installé, l’Infiniti distille malgré tout un bon plaisir de conduite, une tenue de route exemplaire et un comportement de caractère tout en restant en permanence prévisible et sûre, pour autant que les béquilles électroniques soient enclenchées. A ce sujet, j’ai noté malgré tout une présence très insistante de l’ESP, ne laissant passer aucune incartade du train arrière, voire agissant même alors que les conditions ne l’exigent pas nécessairement ou du moins que les sensations perçues derrière le volant ne laissent présager d’un quelconque danger. A noter également que le moteur est monté derrière l’axe des roues avant pour concentrer le plus de poids possible près du centre du véhicule au profit de l’équilibre général de l’auto qui bénéficie d’une agilité surprenante pour son gabarit ainsi qu’une prise de roulis parfaitement contenue.
Disposant de disques de 320 mm à l’avant et 308 mm à l’arrière, le freinage est efficace et offre une endurance à toute épreuve.

Essai Infiiniti G37X Croqueuse d'Allemandes

Ma grande déception par contre concerne la consommation. Durant notre essai, certes mené à bon train, nous ne sommes pas descendus en-dessous des 14 litres au 100 km à la pompe, soit près de 30% en-dessus des données moyennes du constructeur ! En outre, cette valeur correspond, chez ses concurrentes, à la consommation annoncée en conditions… urbaines ! Le réservoir de 80 litres vous assurera malgré tout une autonomie de plus de 500 km. Par contre, là ou l’Infiniti sort indéniablement son épingle du jeu c’est du côté des tarifs : le modèle de base de la G37 est affiché à CHF 60’700.-, la G37X à 66’900.- (CHF 71’730.- pour notre véhicule d’essai richement doté en équipements) et la liste des options, que vous retrouvez ci-dessous dans son intégralité, ne cache aucune mesquinerie, apanage détestable des constructeurs allemands. Alors que l’Audi S4 et la BMW 335i s’offrent, hors options, respectivement à partir d’environ CHF 82’000.- et CHF 72’000.-, l’Infiniti se place un chouilla au-dessus de l’Opel Insignia OPC (CHF 63’400.-).

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