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Présentation Lexus LFA

Tout commence en octobre 2000. L’idée originelle est celle de créer la voiture de sport idéale, vitrine du know-how Lexus. Les ingénieurs, triés sur le volet en tenant compte de leur talent et leur motivation, se sont regroupés pour développer à partir d’une feuille blanche ce qui va devenir la LFA. Vont suivre alors dix années de challenges, de recherche de la perfection tant au niveau de la conception du châssis que des processus de fabrication ainsi que la création du moteur V10 exclusif au modèle. Des heures et des heures de tests et d’essais auront été nécessaires pour fiabiliser le tout. Au total, les prototypes de LFA vont passer près de quatre ans à user le bitume de la Nordschleife et autres pistes exigeantes afin de nous livrer l’une des supercars les plus abouties. Le dernier test a été la participation l’an dernier aux courses VLN de 4h et 24h au Nürburgring avec deux prototypes qui se sont honorablement classés, validant ainsi la mise en production.

La LFA est la première voiture à disposer d’une structure entièrement réalisée en PRFC (plastique à renfort en fibre de carbone). En bref, il s’agit d’un matériau réalisé à base de fibre de carbone (tissée à l’interne) imprégnée, sous vide d’air, de résine thermorétractable. En résulte alors des moulages d’une solidité à toute épreuve tout en affichant un poids contenu. La LFA est annoncée à vide pour 1’485 kg. Le PRFC représente 65% de la structure de l’habitacle, le reste étant constitué de supports en alliage d’aluminium pour le moteur et les suspensions. Le processus de jointement entre les parties métalliques et composites est également une exclusivité Lexus. Au total pas moins de 1’000 brevets différents auront été déposés par la marque durant le développement de la LFA.

Présentation Lexus LFA intérieur

Ceci dit, le dessin de la ligne ne peut laisser indifférent. Personnellement j’apprécie l’aspect râblé de l’ensemble vu de profil avec les grosses roues de 20’’, mais j’avoue avoir une certaine peine avec les faces avant et arrière respectivement tortueuse et massive, la faute aux impératifs techniques relatifs à l’aérodynamique et l’évacuation de la chaleur. On est loin de l’homogénéité esthétique des productions transalpines, par exemple. D’un point de vue stylistique, la LFA est clairement à ranger aux côtés de la Nissan GT-R pour son côté très « manga ». L’intérieur joue également la carte du High-tech, avec du carbone et de l’aluminium, mais surtout un tableau de bord électronique digne d’un avion de chasse. Le reste est bien entendu recouvert de cuir et la finition, même sur cet exemplaire de pré-série, est à l’abri de toute critique. A noter que le choix des coloris et combinaisons tant pour l’extérieur que l’intérieur est quasi infini, vous offrant la possibilité de commander votre LFA en rose bonbon avec sa sellerie en orange.

Sous son capot, la LFA abrite un V10 de 4’805 cm3 développant 560 CV à 8’700 t/min. Le couple maxi atteint 480 Nm à 6’800 t/min. En termes de technologie, Lexus, en collaboration avec Yamaha, a également mis les petits plats dans les grands. L’encombrement du bloc est celui d’un V8 tandis que son poids est équivalent à celui d’un V6. Les soupapes et les bielles sont en titane, les pistons en aluminium forgé et les culbuteurs en silicone de carbone. L’admission se fait au moyen de dix papillons individuels à commande électronique tandis que la lubrification est bien entendu à carter sec. En résulte un moulin aux spécificités ressemblant furieusement à celles d’une formule 1, capable d’encaisser plus de 2G d’accélération latérale et de passer du ralenti à 9’000 t/min (régime maximum) en 0,6 seconde !

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