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Essai Audi A5 Coupé

Essai Audi A5 Coupé intérieur

L’A5 inaugure une nouvelle plateforme qui équipera également l’A4 prévue à l’automne 2007. La carrosserie en acier comprend notamment des tôles à épaisseur variable. Par rapport à la plateforme précédente, la rigidité est en progrès.  L’empattement a été allongé, le moteur reculé, les éléments de suspensions construits en aluminium assurent un comportement de premier plan. Le poids reste raisonnable avec 1610 kg pour ce modèle, la variante essence se contentant de 1535 kg. Les occupants trouveront 4 places confortables, malgré une garde au toit réduite à l’arrière. Le coffre de 455 litres accueillera facilement les bagages des vacances.

Essai Audi A5 Coupé intérieur Essai Audi A5 Coupé compteurs

A l’intérieur, le design du tableau de bord évolue tout en gardant le style de la maison. L’écran LCD monte au niveau des compteurs, assurant une meilleure ergonomie. Les différents réglages de la radio, GPS et autres configurations de la voiture (dont la possibilité d’avoir les LEDs des feux de positions toujours allumés ou non) s’effectuent à l’aide du module de commande situé entre les sièges. D’utilisation intuitive, on choisit la fonction et on navigue dans les menus à l’aide du gros bouton rotatif. A noter, le levier de frein à main a disparu au profit d’un basculeur commandant un frein de stationnement électrique. Les sièges sont confortables mais pourraient offrir un maintien un peu plus prononcé, un passage par la liste des options semble nécessaire pour améliorer ce point (sièges sport Fr 570.-). L’accès aux places arrière est facilité par la possibilité d’avancer les sièges avant. Par contre il sera difficile d’y caser 3 personnes, les aérateurs de la climatisation empiètent sur le centre de la voiture. Le volant traditionnel (donc sans la partie inférieure aplatie) offre toujours un cuir soyeux propre à la marque. Il est perforé à l’emplacement des mains.

Essai Audi A5 Coupé

La clé de contact, nouvelle également, s’enfile dans un logement au tableau de bord sans cylindre. Il faut la presser pour actionner le démarreur. Le V6 diesel sait se montrer discret, pas de cognement au ralenti. La commande de boite à vitesse manuelle de notre modèle d’essai est rapide, précise et douce. Les premières impressions au volant sont très positives, le silence est de mise, et le moteur d’une discrétion tout à fait appropriée pour un diesel. Ce n’est qu’en approchant la zone rouge du compte-tours (qui débute à 4800 tr/mn) que la sonorité devient plus présente. Clairement pas le staccato d’une italienne, mais le bruit reste sympathique, difficile d’indiquer la provenance de ce moteur en se basant uniquement sur le bruit, ce qui est un compliment. Dès les bas régimes, et lorsque le turbo produit tout son effet, les accélérations sont franches. Les performances sont au rendez-vous (5.9s de 0-100 km/h), bien aidées par une démultiplication courte : 80 km/h en 2ème, 120 km/h en 3ème.

Essai Audi A5 Coupé

Comme la plupart des diesels, la plage de régime utilisable reste cependant réduite, d’autant plus que ce moteur pas encore rôdé montre une certaine paresse au-dessus de 4000 tr/mn. En conduite sportive sur route de montagne, il est aisé de garder le turbo en pleine charge et de profiter du couple imposant pour sauter d’un virage à l’autre, mais ceci impose de constamment jouer du levier de vitesse. Par contre, dans la circulation quotidienne (autoroute, ville, ronds-points), je me suis souvent retrouvé dans la situation où le turbo était tombé en dessous de son régime de fonctionnement, avec comme conséquence une voiture pour le moins poussive, pour quelques secondes, suivies d’une forte accélération, de nouveau pour quelques secondes !

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