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Essai Seat Leon Cupra R: avant l’émancipation

Essai Seat Leon Cupra R

Si le passage des 380 Nm de couple au sol est forcément délicat, il faut noter les efforts effectués par Seat pour que l’efficacité dans ce domaine soit au rendez-vous: voie avant augmentées de 59 mm, 22mm à l’arrière, et carrossage négatif de 2°, ces éléments montrent que cette édition limitée cherche la substance autant que l’apparence. Les freins ne sont pas en reste avec un système Brembo de série passant de 340×30 mm sur la Cupra de base à 370×32 sur la Cupra R pour un freinage plus mordant et plus endurant.

Essai Seat Leon Cupra R

Si ledit freinage est effectivement bien mordant et donne un feeling à la pédale mettant rapidement en confiance, il est difficile de pousser l’endurance dans ses derniers retranchements sur route ouverte. La pédale de droite est un peu plus compliquée à apprivoiser. Le couple maximal disponible vraiment bas sur la plage de régime peut provoquer des saccades, ce qui est amplifie par la sensation désagréable de tangage longitudinal. Le roulis est quasiment inexistant mais l’effet de balancier est impressionnant pour un châssis aussi rigide car présent tant en accélération qu’au lever de pied, donnant l’impression d’un arrière qui aurait tendance à se balader.

Essai Seat Leon Cupra R

Du coup, lors des accélérations, l’avant est rapidement délesté et la direction, toujours aussi lestée et précise, se fait bien plus légère alors que le témoin annonçant la mise en fonction du VAQ crépite jusqu’au 3ème rapport, sans forcer. Si les sorties de courbes lentes doivent être bien dosées, c’est surtout sur les longs appuis permettant de remettre le pied au fond dès la corde passée qui sont le plus difficiles à gérer, le sous-virage étant vraiment très présent dans ce cas de figure, tout en n’ayant que très peu de retour de couple dans le volant.

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