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Essai Ford Edge Vignale

Essai Ford Edge Vignale

Le Ford Edge Vignale, des gênes nord-américains et le charme d’une finition à l’italienne ?

La deuxième génération du Ford Edge est alignée sur la stratégie “World Car” de Ford, à savoir de lancer aussi souvent que possible des modèles qui peuvent se vendre sur cinq continents. Plutôt que de concevoir des berlines et crossovers pour le marché domestique américain et doubler les investissements de recherche et développement et de production pour des modèles essentiellement redondants, pourquoi ne pas adopter une recette que les constructeurs allemands appliquent avec succès et concentrer les ressources de la société pour faire de meilleures automobiles. Le Ford Edge débarque donc sur le vieux continent, avec de légères adaptations aux spécificités de nos marchés.

Essai Ford Edge Vignale 2.0 TDCi biturbo powershift

Aux Etats-Unis, le Ford Edge est livrable avec un 2.0L turbo Ecoboost de 245 chevaux ou un V6 atmosphérique de 3.5L développant 280 chevaux. Pour l’Europe, Ford n’a pas laissé le choix à ses clients: c’est turbodiesel pour tout le monde ! Le choix est restreint à deux 2.0 TDCi Duratorq, avec 180ch en boîte manuelle à 6 rapports ou 210 chevaux en boîte automatique Powershift. Ce dernier hérite d’une suralimentation à double turbo qui permet à ce 4 cylindres de 1997 cm3 d’atteindre 450 Nm à 2000 t/min et 210 ch à 3750 t/min. Difficile de décortiquer les caractéristiques de ce moteur puisque Ford ne communique rien ou presque sur son fonctionnement, nous spéculerons donc sur la présence de deux turbocompresseurs, un petit et un plus gros, fonctionnant séquentiellement pour garantir un bon rendement à bas régime et une bonne puissance maximale à plus haut régime, le terme étant naturellement à replacer dans le contexte d’un turbodiesel.

Essai Ford Edge Vignale

Alfredo Vignale était un carrossier italien qui établit son commerce dans la région de Turin après la seconde guerre mondiale, servant progressivement le gotha de l’industrie automobile italienne, notamment Alfa Romeo, Ferrari, Fiat, Maserati, Lancia. La carrozzeria Vignale fut reprise par DeTomaso en 1969 puis vendue à Ford en 1973, tout comme Ghia. Cette dernière survécut comme dénomination haut de gamme pour les modèles de Ford Europe, la première tomba dans un semi-oubli. Quelques apparitions sporadiques sous la forme de concepts dans diverses marques du groupe Ford (qui englobait alors Aston Martin), puis une annonce au salon de Francfort 2013: la résurrection de Vignale comme sous-marque de Ford, attachée à des exécutions et services de luxe.

Essai Ford Edge Vignale Essai Ford Edge Vignale TDCi 210ch

L’approche de Ford dépasse la simple griffe: les véhicules élus héritent naturellement d’une exécution distinctive, mais l’offre est soignée au niveau des services: conciergerie personnalisée, prise en main à domicile pour les services, et lavages gratuits à gogo. Bien qu’appréciable, l’offre de services restera forcément subsidiaire à l’attractivité intrinsèque du produit.

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