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Essai Ferrari F12 Berlinetta – la beauté a deux visages

Ferrari F12 BerlinettaFerrari F12 Berlinetta Ferrari F12 Berlinetta

Le dessin inspire un subtil mélange d’élégance et d’agressivité. Le bouclier reprend des blocs optiques longilignes en filiation directe avec la 458 Italia et la FF, mais ils sont désormais soulignés d’un bandeau lumineux en L au lieu d’un alignment rectiligne de LEDs individuelles. Les volumes du bouclier sont plus agressifs que ceux de la FF, mais la calandre reprend le large grillage rectangulaire commun aux V12 de la marque depuis des décennies. La nervure des Aero Bridges court sur le profil pour remonter vers la poupe,  coiffée d’un hayon – une première parmi les Ferrari GT V12 à moteur avant. Malgré l’absence de tout appendice disgracieux, Ferrari revendique une augmentation de l’appui de 75% à 200 km/h par rapport à la 599 GTB, soit 123kg.

Ferrari F12 BerlinettaFerrari F12 Berlinetta Ferrari F12 Berlinetta

L’intérieur est également entièrement nouveau. Attribut précieux sur une GT, il est spacieux, offrant un volume de chargement peu commun avec un coffre, une cloison de séparation amovible et la traditionnelle plage de chargement derrière les sièges avec ses deux ceintures en cuir. Les deux sets de bagages optionnels sont atrocement chers, mais le volume est là, une invitation au Grand Tourisme. Le tableau de bord s’articule autour du bloc d’instruments. Le compte-tours central est singulièrement sombre, et les deux écrans LCD qui le flanquent permettent d’afficher une pléthore d’informations. S’il est facile de commuter les modes d’affichage de l’écran gauche, changer la configuration de l’écran droite en roulant n’est pas recommandable. Deux blocs de commande sont logés de part et d’autre du volant, permettant de naviguer les menus. Tous les commutateurs sont de qualité, chaque cran est précis et franc, procurant la sensation de précision et de technicité attendue d’un tel produit. Les cinq ouïes de ventilation sont de magnifiques pièces en alliage coulé, et les différents inserts en carbone, des contre-portes à la planche de bord en passant par la console centrale sont des options aussi essentielles qu’onéreuses. Le dessin svelte et fortement galbé des sièges Racing complète idéalement cet intérieur aussi sportif que cossu, le choix des sièges standard (visibles en sellerie bleue sur la voiture Grigio Aluminio exposée au salon de Genève 2012) paraitrait presque incongru.

Ferrari F12 Berlinetta

Le volant optionnel à LEDs en exécution carbone est une sculpture monumentale érigée à la gloire de l’automobile sportive. Regroupant le traditionnel Manettino, le bouton de démarrage, le commutateur d’amortissement et toutes les commandes qu’on retrouve usuellement sur des commodos articulés, le nombre de fonctions est pléthorique, une autre expression de la thématique technologique que Ferrari cultive avec soin. Certains rechigneront à être bousculés dans leur habitude de trouver les clignotants sur un combiné basculé sur la gauche du volant et les essuie-glace disposés symétriquement sur la droite, mais le fait demeure que l’approche de Ferrari est logique et fonctionnelle.

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