Ferrari est en légère régression (-1%) par rapport à 2010, les 53 FF livrées ne parvenant qu’à contenir l’érosion des ventes de California et de 599.

La 458 Italia se vend bien, mais il faudra le soutien de la version Spider pour égaler ou dépasser le pic de 186 exemplaires atteint par la 430. Aston Martin progresse de 15%, mais uniquement par le truchement des 50 Cygnet vendues, les ventes de GTs de la marque fléchissant de 9%. Avec 135 voitures vendues, Bentley redresse le cap (+44% sur 2010) mais reste bien en dessous des 211 voitures vendues en 2007; la nouvelle Continental GT et sa nouvelle motorisation V8 ont beaucoup de terrain à reconquérir. Chez Lamborghini, l’inoxydable Gallardo continue à porter haut les couleurs alors que les livraisons d’Aventador débutent, tout comme celles de McLaren MP4-12C, avec 8 voitures immatriculées. Dans le segment, la surprise vient d’une Mercedes SLS qui continue sur une fort belle trajectoire avec 117 voitures vendues en 2011 contre 125 en 2010. La quasi-supercar de Mercedes transforme l’essai et s’impose comme une valeur sûre.

Chez Maserati, les ventes déclinent avec l’âge des modèles. La Quattroporte V entame sa neuvième année de production, la Granturismo maintient le cap grâce aux 16 GT MC Stradale ayant trouvé acquéreur. Entre l’arlésienne Baby Quattroporte, les piliers de la gamme en mal de jouvence et le SUV Kubang qu’on n’ose espérer pour fin 2012, la tâche sera hardue pour la marque au trident.

Parmi les hypercars, Aston Martin a livré 9 One-77, Bugatti 8 exemplaires des différentes versions de Veyron, Rolls Royce 11 Phantom et Lexus 2 LFA.

Chez Porsche, mission accomplie. Avec 2’177 voitures, la crise des subprimes est oubliée. Il ne s’est jamais vendu autant de Porsche en Suisse et les nouvelles 911 et Boxster augurent d’un excellent millésime 2012. Le Cayenne ne s’est jamais aussi bien vendu, la Panamera poursuit sa progression, on est proche du sans-faute.

Porsche s’est même payé le luxe de vendre plus de 911 qu’en 2010 malgré une transition tardive à la 991. Une performance qui détonne dans le segment des GTs où les candidates sont nombreuses mais les élues rares, à l’exception notable de la Jaguar XK. La faiblesse du dollar n’a pas dopé les importations de Corvette, même constat pour la cure de vitamines de la Nissan GT-R.

Le marché des grandes limousines oscille doucement au rythme de la houle économique, et la Porsche Panamera en émerge comme une valeur sûre.

Comme de tradition, on termine avec les roadsters anglo-saxons: Tesla qui rit et Lotus qui pleure. Le Roadster américain développe sa niche, alors que les cousins germains s’enlisent dans les sables du désert que la marque a entrepris de traverser. Est-ce que les nouvelles déclinaisons présentées à Francfort contribueront à maintenir la pertinence de la marque alors qu’elle cherche à monter en gamme ?

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