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Essai Infiniti M35h : la force tranquille

Essai Infiniti M35h

La version hybride de la berline Infiniti M à l’essai. 

Histoire
A l’heure ou l’hybride est toujours symbolisée par la petite Prius, la seule alternative qui vient à l’esprit  lorsqu’on souhaite un véhicule mariant un semblant de noblesse mécanique ou stylistique, il faut bien le dire, prend inévitablement la forme d’un SUV. Sauf que lorsqu’on réalise que le poids de l’engin compense souvent à peine les bénéfices de la fée électricité, la bonne conscience en prends un coup. Les berlines étaient jusqu’à il n’y a pas si longtemps laissées pour compte dans la course mondiale à l’hybridation. Toutefois, il semble qu’après la BMW 7  ActiveHybrid et la Porsche Panamera Hybrid, le monde redécouvre les bébéfices d’une carrosserie (et d’un poids) mesurée et que Lexus ne soit donc plus le seul à proposer une berline hybride à un tarif encore raisonnable…

infinitiPour soigner son entrée sur ce segment, Infiniti annonce rien de moins que l’hybride la plus rapide de l’histoire. Il faut dire qu’ils n’ont pas lésinés sur les moyens. Le moteur électrique est annoncé à 50kw (là ou celui de la Panamera n’en fait “que” 38), et le Guiness a été convié à chronométrer l’exercice des 400m. Avec 13.9s, le score est plus qu’honorable : c’est 0.1s de plus que la M3 E36 et 0.3s de plus qu’une 996 Carrera, ce qui reste une belle performance.

infinitiExtérieur
Récemment débarquée en Europe, la voiture a selon moi une présence indéniable, même si on peut lui reprocher un design plus appliqué que réellement inspiré. Et pourtant, il faut reconnaître que même sans recourir aux artifices de la version “S”, l’ensemble est réussi et valorisant. Les galbes du train arrière sont particulièrement séduisants, donnant une attitude plutôt dynamique à la voiture et faisant un écho bienvenu aux passages des roues avant. Chaque coup d’oeil à la voiture depuis le balcon m’a conquis un peu plus.

infiniti

L’arrière, traditionnellement moins réussi chez la marque nipponne, exception faite du FX50, est cette fois plus heureux, même si on retrouve encore cette baguette chromée un peu désuette à mes yeux. Le profil, lui, surprend presque par son classicisme et son manque d’audace, avec notamment une découpe des fenêtres rappelant une banale Mazda 6.

Aujourd’hui encore, une Infiniti, et plus particulièrement celle-ci, reste une voiture qui surprends. Jamais je n’ai eu autant de questions ou de remarques positives de la part de mes voisins ou des passants que j’ai pu croiser sur ma route.

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