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Essai Chevrolet Camaro 2SS: l’autre pur sang américain

Essai Chevrolet Camaro 2SS L’autre pur sang américain

Etonnant, l’impression de vitesse est plus importante que la réalité et, encore une fois, on se demande un peu où sont passés la cavalerie et le couple qui va avec. En effet, malgré les chiffres impressionnants du moteur, on ne se sent pas catapulté. Tout cela se passe dans un calme des plus sereins. En fait, c’est en grande partie dû aux suspensions et au châssis qui filtrent beaucoup – trop – le bruit et les sensations. A l’usage, l’élément le plus marquant dans la voiture, c’est la boîte à vitesse de camion qui équipe cette Camaro. Cette dernière est réellement dotée d’un mécanisme qu’il faut manier avec une virilité d’un autre temps si on veut qu’elle collabore d’une façon coordonnée avec le reste de la voiture. C’est assez amusant quand on opte pour une conduite sportive mais peut devenir ennuyeux quand on est d’une autre humeur.

Essai Chevrolet Camaro 2SS L’autre pur sang américainA ce sujet, l’électronique de bord est très optimiste en suggérant au conducteur de passer de la première à la quatrième vitesse quand on procède à un démarrage en douceur… si on obtempère, le véhicule manque de suffoquer. Pour des raisons légales et de consommation, ce système est le même sur bien d’autres modèles « Made in USA».

Bref, l’accélération est au rendez-vous mais arrivé à un certain point, il faut aussi ralentir et on ne peut que remercier les Brembo d’être là pour arrêter les 1’759 kilos de l’engin pesé par nos soins. La pédale de frein se veut assez élastique et il faut l’enfoncer avec une certaine vigueur si on veut réellement freiner intensément. Là encore, les sensations sont passablement filtrées mais le système est endurant pour un usage routier.

C’est quand on aborde les parties sinueuses que la voiture est un peu plus surprenante comparée à la Mustang. Tout d’abord, les suspensions totalement indépendantes à l’arrière (la première fois sur une Camaro) font un excellent travail puisque la voiture affiche une attitude très saine de l’entrée à la sortie d’une courbe. Le roulis est contenu alors que le poids, l’empattement (2.85 mètres) et le volume de la voiture me laissaient perplexe. Ajoutez à ça un bouton qui vous permet de déconnecter le contrôle de traction ou mieux, de le limiter, et vous êtes surpris par une bonne tenue de route ; y compris lors de l’accélération en sortie de virage. Une direction plus incisive aurait été un plus mais l’ensemble reste cohérant.

Ne souhaitant pas réellement mettre à mal notre relation avec le garage, je n’ai pas poussé la voiture jusqu’au point où l’arrière dépasserait l’avant. Comprenez : le manque de communication du véhicule sur la motricité du train arrière ne m’a pas vraiment permis de cerner les limites. Toutefois, l’ensemble châssis/suspensions m’a donné une bonne impression, satisfaisante pour un véhicule de cette taille grâce notamment à une bonne répartition des masses (52% avant et 48% arrière). Le « monstrueux » moteur répond présent à tous les régimes ou presque avec, évidemment, une consommation à la hauteur de l’engin. Tout au long de cet essai, nous avons mesuré une consommation moyenne de 16.5 l/100km.

Essai Chevrolet Camaro 2SS L’autre pur sang américain

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