Home / VW  / 

Essai Volkswagen Scirocco 1.4 TSi Retour gagnant ?

Essai Volkswagen Scirocco 1.4 TSi Retour gagnant ?
Essai Volkswagen Scirocco 1.4 TSi: retour gagnant ?

Depuis la disparition au catalogue VW du coupé Corrado au milieu des années 90, la marque de Wolfsburg semblait avoir abandonné ce segment qui lui a pourtant permis de se forger une solide réputation durant près de 20 ans avec des mécaniques vives et un comportement réellement sportif.

Essai Volkswagen Scirocco 1.4 TSi Retour gagnant ?

Depuis l’automne dernier, le « gap » est désormais comblé avec l’arrivée dans les concessions du coupé Scirocco sauce années 2000. Vu l’habitude qu’ont les constructeurs généralistes à réaliser sur un même modèle diverses déclinaisons de carrosserie, nous aurions pu nous attendre à un énième dérivé de la Golf. Que nenni ! Le nouveau Scirocco reprend en fait les lignes générales du concept-car IRoc dont la présentation au salon de Genève 2006 avait fait sensation. C’est peu dire que notre engin affiche une personnalité peu commune dans la gamme du constructeur allemand, habituellement on ne peut plus conservateur dans le segment des compactes si l’on compare les quatre dernières générations de Golf, par exemple.

C’est donc avec un intérêt certain que je prends possession pour quelques jours de ce sympathique coupé afin de juger si le ramage se rapporte au plumage. A l’extérieur, l’œil est accroché au premier regard. Les lignes athlétiques du concept IRoc ont été conservées et réinterprétées en certains endroits pour la production en série. L’imposante calandre du prototype a ainsi laissé place à un museau fin, noir verni, qui relie les phares aux lignes acérées surmontant une bouche surdimensionnée au ras du sol prête à avaler tout ce qui se trouve sur son chemin. On lui prêterait même des faux airs d’Audi R8.

La ligne de toit court sur toute la longueur de l’auto et s’interrompt brutalement quasi à la verticale avec le hayon sur des hanches sculpturales. Vue de l’arrière ces courbes accentuent le dynamisme de l’ensemble alors que les flancs creusés et les faibles surfaces vitrées jouent la carte de l’élégance à l’italienne. Petit détail, les barrettes latérales de protection sont reléguées au bas des portes afin de conserver la fluidité de la ligne.

De part ses dimensions, le coupé Scirocco se place pilepoil dans le segment des coupés compacts. Plus long que la Golf de 4 cm (4.25 m contre 4.21 m), sa ligne de toit culmine cependant 10 cm plus bas (1.40 m contre 1.50 m) et l’ensemble affiche une largeur supérieure allant de 3 cm à l’avant jusqu’à plus de 10 cm à l’arrière. Même si aucun élément de carrosserie n’est commun aux deux cousines, l’empattement est rigoureusement identique à 2.58 m. Indéniablement le design extérieur audacieux, dynamique et équilibré de notre coupé ne peut laisser indifférent et permet au Scirocco de se démarquer tant au sein de ses congénères que ses concurrentes.

Essai Volkswagen Scirocco 1.4 TSi Retour gagnant ?

Si les « Volkswagenliebhaber » seront déroutés par tant de hardiesse stylistique à l’extérieur, ils se retrouveront dans l’habitacle en terrain largement connu. Quelle tristesse ! Le noir et le gris sont omniprésents. Même l’éclairage nocturne bleu de l’instrumentation, originalité VW, a disparu laissant place au blanc classique pour le combiné tachymètre/compte-tours alors que les commandes s’allument désormais en rouge. Les économies d’échelles chères à VW étant passées par là, la planche de bord est reprise telle quelle de l’Eos tandis que les sièges sport sont empruntés à la Passat.

Deux paris stylistiques ont cependant été pris : les poignées de porte en forme de triangle et les dossiers arrière avec appuis-tête évidés pour offrir au conducteur un semblant de rétrovision. La qualité des matériaux est au demeurant excellente et la finition sans reproche. L’utilisation abondante de plastiques moussés et le surfaçage satiné des commandes confèrent à l’ensemble une impression de qualité et fiabilité. La rigueur allemande dans toute sa splendeur ! La dotation de série est correcte, sans plus, et la liste d’options longue comme le bras et mesquine sur certains points satisfera toutes vos envies.

En termes d’habitabilité, le coupé Scirocco s’avère être une stricte quatre places. A l’avant, le conducteur s’y installera à son aise en trouvant aisément la position de conduite idéale. Le dessin des sièges sport est accueillant et assure un excellent maintien avec des renforts proéminents tandis que l’assise large et surtout longue soutiendra parfaitement votre séant et le dessous des cuisses, pour votre plus grand confort lors de longs trajets.

Abonnez-vous !

Les derniers articles dans votre boîte email 1 à 2x par mois.