Justement, parlons-en, des routes de campagne. Les routes sinueuses de l'arrière pays vaudois obligeant à sans cesse ralentir et accélérer entre deux virages, la boite se trouve un peu dépassée. Ne sachant pas toujours sur quel rapport se placer, elle a tendance à souvent se placer un rapport trop haut. Le mode DS améliore considérablement les choses, en autorisant des régimes de rotation plus élevés, et en se payant même le luxe bien inspiré de tomber un rapport lors de gros freinages pour bénéficier du frein moteur. Du coup, le rythme des changements de rapports ralentit, et c'est tout bénéfice pour la fluidité de la conduite, même si le tableau n'est pas parfait : La première ligne droite venue aura tôt fait de ramener les vieux démons.
L'utilisation des palettes m'a un peu laissé sur ma faim, en donnant l'impression d'être plus lente que le mode DS. Pour être vraiment convaincante, les palettes nécessitent d'être quasiment pied au plancher et de passer les rapports juste avant le rupteur. A réserver aux attaques de col du dimanche. On n'est bien entendu pas au niveau d'une SMG ou d'une DSG, mais le résultat est correct.
Un rapide galop d'essai de la boite manuelle me fait penser que selon l'utilisation de la voiture, elle sera sans doute préférable. Son levier aux débattements très courts se prêtant mieux à une conduite inspirée. Seul petit bémol,
la disposition de l'accoudoir central change, et on ne peut plus poser le bras dessus lors des changements. Sport ou confort, il faudra choisir. |
|
|