Jalon symbolique pour Maranello.
Ferrari présente des résultats solides pour le troisième trimestre. Les livraisons ont augmenté de 9.4% par rapport au troisième trimestre 2018. Pour la première fois de son histoire, Ferrari a livré plus de 10’000 voitures en 4 trimestres consécutifs, 10’153 pour être précis.
Comme au deuxième trimestre, la croissance vient principalement d’Europe, et d’une moindre mesure de l’Asie Pacifique hors de la “grande Chine”. Les ventes en Chine sont en baisse “considérable”, mais compensées par Hong Kong.
Le chiffre d’affaire augmente dans la même proportion à 915m€ (+9.2%). Les ventes de voitures compensent l’érosion constante des ventes de moteurs à Maserati.
La rentabilité se maintient à un très haut niveau, avec 24.8% de mare opérationnelle. Le prix moyen de vente est également resté stable malgré une évolution
Le mix entre segments était de 40% pour les GT (Portofino, GTC4Lusso), 21% pour les voitures de sport (812 Superfast et la fin de la production des 488 GTB et Spider), 39% pour les séries spéciales (488 Pista et Pista Spider) alors que les livraisons des premières Monza SP1 et SP2 ont débuté fin Septembre. La croissance provient presque à parts égales des motorisations V8 (+9.4%) et V12 (+8.9%).
Ferrari a étoffé sa gamme avec la présentation de la 812 GTS, le premier cabriolet V12 de série en 50 ans, alors que la F8 Spider était attendue. La présentation d’un cinquième nouveau modèle pour l’année 2019 aura lieu à Rome le 14 Novembre.
La marque annonce une refonte de sa stratégie de merchandizing. L’objectif est de réaliser une plus forte proportion du chiffre d’affaires des biens vendus avec son logo. Les accords de license de la marque seront donc réduits de moitié, et la marque Ferrari ne sera plus applicable que sur trois catégories claires: les vêtements, les articles de divertissement et les articles et services de luxe directement adjacents aux voitures. A terme, ce secteur devrait représenter 10% du bénéfice avant impôts.
Louis Camilleri, le CEO de Ferrari, s’attend également à une évolution favorable des revenus de la F1 résultant des nouvelles règles adoptées pour 2021, y compris la limitation des budgets.
Porté par la constance de ses résultats et la résilience de ses activités, Ferrari revoit à la hausse ses prévisions 2019, avec un chiffre d’affaires désormais prévu à 3.7 milliards d’euros (au lieu de 3.5) et une marge EBIT maintenue à 24.5%.
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