Renaissance d’un blason prestigieux.
Fondée en 1959 par Alejandro de Tomaso, De Tomaso renait pour son 60ème anniversaire. Le nom a été choisi en hommage à la P70 développée en 1965, une barquette mort-née qui déboucha sur un exemplaire unique et la fin de la collaboration entre Caroll Shelby et De Tomaso.
Le châssis en carbone provient de l’Apollo IE, une réalisation à l’orientation aussi futuriste que la P72 se veut néo-rétro. Le moteur reste, lui, fidèle aux liens tissés par Alejandro De Tomaso avec les motoristes nord américain: les De Tomaso Vallelunga (1963-1968), Mangusta (1966-1971), Pantera (1970-1993) , Deauville (1971-1985), Longchamp (1972-1986) et Guarà (1993-2004) furent toutes propulsées par des moteurs Ford.
Pour la P72, De Tomaso s’est assuré les services de Roush, préparateur renommé de moteurs Ford, pour concocter un dérivé de V8 Ford 5.0 litres. Sa lubrification par carter sec assure un abaissement du centre de gravité.
Il est coiffé par un compresseur roots qui assure un couple abondant, mais pas excessif aux standards des hypercars contemporaines. De Tomaso déclare poursuivre la qualité plutôt que la quantité en visant un couple maxi de 825 Nm et une puissance de plus de 700 chevaux avec de l’essence ordinaire. Le régime maxi est fixé à 7’500 t/min.
La firme dit avoir porté l’accent sur une sonorité qui remonte au racine des gros V8 des muscle cars, avec un équilibre adéquat entre admission et échappement. L’élimination de toute signature audible du compresseur roots été l’objet d’une attention particulière. La P72 satisfait aux normes d’homologation applicables en Europe et aux Etats-Unis.
La P72 sera uniquement offerte avec une boîte manuelle maison à 6 rapports et tringlerie apparente. Elle sera produite à 72 exemplaires. Le prix de base est estimé à 750’000€. Aucun échéancier n’a été communiqué sur le projet.
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