Marché automobile suisse: la radiographie cantonale
L’appétit des suisses pour les transmissions intégrales est vorace, au détriment des tractions et des propulsions. A noter que les chiffres ci-dessous concernent les nouvelles immatriculations dans le pays, alors que les données habituelles d’analyse du marché ne concernent que les immatriculations de voitures neuves.
La croissance des SUVs se traduit naturellement par une augmentation des carrosserie dites break (ce qui englobe les SUVs au sens du chiffre 25 de la carte grise). La part des cabriolets est tombée à 2.1% en 2018 alors qu’elle dépassait encore les 5% en 2004.
Le parc automobile suisse augmente tout en changeant lentement de physionomie, et il est encore trop tôt pour affirmer que la baisse des achats de voitures neuves par habitants est une tendance durable. Il est plausible qu’une électrification croissante du parc pourrait également venir alimenter ce phénomène en espaçant les cycles de remplacement.
Un changement accéléré des conditions cadre, par exemple des incitations fiscales à l’achat, des taxes annuelles d’immatriculation ou des taxes sur les carburants pourrait à contrario déclencher un cycle de remplacement accéléré. Tout comme d’ailleurs une révolution technologique si une conduite plus autonome devient une réalité technologique et législative dans la décennie à venir.
Liens
Le sujet du forum – les articles sur le marché automobile suisse – les essais d’Asphalte.ch – à lire: