L’artisan suédois lance son hypercar de cinquième génération.
Apparue en 2011, la Koenigsegg Agera est arrivée en fin de carrière. A l’occasion du salon de Genève, la firme suédoise a dévoilé sa remplaçante, la Jesko.
Reprenant le prénom du père de Christian von Koenigsegg, le fondateur de la marque éponyme, la Jesko pousse encore plus loin les potentiomètres de la puissance mécanique. La nouvelle supercar embarque en effet un V8 5,0 litres biturbo qui annonce une puissance de 1 280 ch. Lorsque de l’éthanol E85 remplit les chambres de combustion, le bloc peut grimper jusqu’à 1’600 ch, soit 100 ch de plus que la Bugatti Chiron, l’ennemie naturelle de l’hypercar suédoise. Le couple maxi est indiqué pour 1’500 Nm, disponible entre 2’700 et 6’170 tr/min.
Avec un nouveau vilebrequin à plat, la Koenigsegg Jesko est capable d’aller chercher les 8’500 tr/min. Une montée en régime qui devrait se faire à la vitesse de la lumière grâce à la suralimentation assistée par un compresseur électrique, qui réduit à néant les temps de réponse des turbos.
La transmission fait également l’objet de recherche approfondi pour changer les rapports à une vitesse proche de celle de la lumière, comme l’indique l’artisan. Baptisée Light Speed Transmission, cette boîte automatique embarque plusieurs embrayages et neuf pignons.
Aucune performance chiffrée n’a été avancé par Koenigsegg. Toutefois, on ne doute pas des capacités de la nouvelle hypercar, pouvant aller chercher les plus de 480 km/h. Pour cet exercice pour le moment théorique, la Koenigsegg Jesko reçoit des formes dictées par l’aérodynamique, avec notamment un aileron arrière pouvant produire 1 400 kg d’appui à la vitesse maximale.
La production sera limitée à 125 exemplaires, à hauteur de 50 unités par an. Le prix de vente devrait s’établir autour des trois millions d’euros hors taxes.
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