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Essai Cadillac CTS-V: la surprise

Essai Cadillac CTS-V LT4 compresseur pack carbone

Une auto disposant d’un tel couple s’aborde avec un minimum de respect et de circonspection, mais la prise en main est relativement facile pour la catégorie, dès l’instant où la proéminence de la lame en carbone et le coût de son remplacement en cas de rencontre avec un obstacle sont intégrés dans les paramètres de manœuvre. Le système de caméra de parking donne d’ailleurs une triple vue de l’objet, plongeante de face et latérale, de piètre qualité graphique mais utile pour trouver le compromis judicieux entre les 5 mètres de longueur et le craquement sinistre du carbone rencontrant un rebord en béton.

Essai Cadillac CTS-V

Le mode d’emploi de base est relativement simple: trois modes de gestion du véhicule (Tour, Sport et Track) si on laisse de côté le mode neige/glace, bouton de mode manuel sur le levier de sélection, et désactivation du contrôle de traction pour les moments de bravoure. Le LT4 s’ébroue sur une note démonstrative, mais la CTS-V se montre parfaitement civilisée sur les premières dizaines de kilomètres qui me ramènent de la banlieue nord de Zürich.

Essai Cadillac CTS-V

A faible charge, le V8 devient un V4, avec une transition qui resterait imperceptible si elle n’était pas indiquée sur le tiers gauche du bloc d’instruments. La transmission tire long pour abaisser la consommation (142 km/h à 2000 t/min) mais l’ensemble bloc/boîte refuse les très bas régimes auxquels les mécaniques allemandes acceptent de fonctionner sans broncher.

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