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Essai Nissan GT-R 2017: irréductible

Essai Nissan GT-R MY 2017

Troisième acte, les cols du Grimsel et la Furka. La GT-R a hérité du rôle de voiture suiveuse de luxe pour notre essai de l’Aston Martin DB11. Les deux autos ne sont pas vouées à une comparaison directe, mais la motricité un peu délicate de l’anglaise fournit un contraste saisissant avec le comportement à la fois plus brut et plus efficace de la japonaise. Parfaitement revêtu, le tracé du Grimsel est un terrain sur lequel la GT-R brille par son efficacité et ses performances. La mise en vitesse à chaque sortie de courbe est féroce, les aptitudes de cette auto à avaler les enchaînements rapides tout comme les virages plus lents est formidable, captivante.

Essai Nissan GT-R AM 2017

Ce facelift du millésime 2017 n’amène pas de changements majeurs à la GT-R. Les retouches esthétiques restent secondaires, et l’évolution du design intérieur est positive dans ses détails mais ne change pas radicalement l’expérience à bord. L’évolution des performances du moteur est symbolique et n’amène pas de changement notable dans les performances ressenties. Nissan n’a d’ailleurs pas cherché – ou en tous cas n’est pas parvenu – à améliorer son temps de référence sur la Nordschleife, 7’08”68 réalisé en 2013 déjà avec une GT-R Nismo équipée du pack N-Attack. La version Nismo (652 Nm / 600 ch) reste disponible au catalogue au tarif de 209’000 CHF, mais pas le pack en question.

Essai Nissan GT-R

Combien de temps la GT-R restera-t-elle encore en production ? Difficile de le dire, mais si sa remplaçante est en gestation et a été bénie par les instances dirigeantes de l’Alliance Renault Nissan, il est peu probable qu’elle voie le jour avant la fin de la décennie. Dans l’intervalle, la GT-R R35 reste égale à elle-même, trublionne légendaire, atypique et exigeante, à un tarif toujours aussi abordable en regard de ses performances.

Essai Nissan GT-R 2017

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