La renaissance d’Apollo atteint un jalon concret.
Apollo Automobil Gmbh présente une nouvelle hypercar, l’Apollo IE, pour Intensa Emozione. L’ambition est de proposer les performances d’un prototype LMP combinées avec les sensations d’un V12 atmosphérique atteignant sa puissance maxi à haut régime, le tout collé à l’asphalte par une aéro généreuse. Apollo annonce 1350 kg d’appui à 300 km/h, à raison de 44.5% sur le train avant et 55.5% sur le train arrière.
Le V12 de 6.3 litres a été développé en collaboration avec Autotecnica Motori et développe 780 ch à 8500 t/min pour un couple maxi de 760 Nm à 6000 t/min. Le régime maxi est fixé à 9000 t/min. Le V12 est accouplé à une boîte longitudinale Hewland à 6 rapports commandée électro-pneumatiquement par des palettes solidaires du volant.
Les dimensions sont imposantes, avec une longueur de 5066 mm pour un empattement de 2700 mm, 1995 mm en largeur et une hauteur de 1130 mm seulement. Les porte-à-faux avant et arrière sont de 1129 et 1237 mm respectivement. Le châssis est basé sur une cellule en carbone avec des zones déformables en carbone également, tout comme la carrosserie. Le poids est revendiqué à 1250 kg. En configuration route, l’Apollo IE chausse des Michelin Sport Cup2 en 265/35R20 à l’avant et 325/30R21 à l’arrière sur des jantes forgées fournies par BBS. En configuration piste, les jantes forgées passent en 18″ avec des slicks Michelin de 300/680 à l’avant et 310/710 à l’arrière. Le freinage est confié à quatre disques Brembo en carbone-céramique pincés par des étriers à 6 pistons à l’avant et 4 pistons à l’arrière.
L’Apollo IE est hautement configurable avec 3 cartographies moteur, 12 réglages de traction control, 10 réglages d’ABS, et un aileron arrière ajustable sur +/-8 degrés. La vitesse de pointe est revendiquée à 335 km/h, avec un 0-100 km/h en 2.7s, et l’auto serait capable de prendre plus de 2G latéralement.
Apollo trouve ses racines dans l’épopée de la firme allemande Gumpert. Basée à proximité d’Ingolstadt, la firme lança en 2005 une supercar motorisée par un V8 4.2 Audi flanqué de deux turbocompreseurs. L’ensemble produisait différents niveaux de puissance selon la spécification, entre 650 et 800 chevaux pour un poids revendiqué entre 1100 et 1200 kg. Malgré de multiples développements, la firme finit par faire faillite et cesser ses activités en 2013. Les actifs furent repris en 2016 par un consortium de Hong-Kong.
La production est limitée à 10 exemplaires, vendus 2.6 millions d’euro pièce. Un programme d’essais et de développement impliquant les clients est prévu sur des circuits européens. Avec un tel produit, la firme s’adresse à une clientèle convoitée qui a l’embarras du choix grâce à une offre pléthorique: Ferrari, naturellement, mais aussi la nouvelle McLaren P15, Koenigsegg ou encore Pagani.
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