Opel sportivise la nouvelle Insignia.
Opel sort du congélateur le label GSi qui fut appliqué à deux générations de Kadett dans les années 80, ainsi qu’à quelques Corsa. Ce nouveau haut de gamme Insignia abandonne le V6 2.8 litres de l’ancienne Insignia OPC qui développa jusqu’à 425 Nm et 325 chevaux. La marque allemande, désormais propriété du groupe PSA, lui substitue un 2.0 litres turbo qui développe 400 Nm entre 2500 et 4000 t/min et 260 chevaux de puissance maxi. Les performances annoncées sont un 0-100 km/h en 7.3s et une vitesse de pointe de 250 km/h.
Opel essaie de rassurer en arguant que la voiture est 160 kg plus légère (notre break Insignia OPC d’essai frôlait les 2 tonnes) et plus rapide sur la Nordschleife, mais sans dire de combien. L’ancien break était donné pour 6.3s sur le 0-100 km/h en boîte manuelle, 6.6s avec la boîte automatique à 6 rapports. La différence en accélérations est donc substantielle.
La consommation diminue par rapport à la gourmandise du vieux V6 2.8, passant de 10.9 à 8.6 L/100km NEDC. Opel propose également sur la GSi un 2.0 litres BiTurbo Diesel, avec un couple maxi de 480 Nm dès 15oo t/min et une puissance maxi de 210 chevaux à 4000 t/min. Le 0 à 100 km/h passe à 7.8 secondes et la vitesse de pointe culmine à 233 km/h. La consommation est donnée pour 7.3 L/100 km.
Les deux moteurs sont acouplés à une boîte automatique à 8 rapports avec palettes au volant. La transmission intégrale intègre un système de torque vectoring de série: le différentiel arrière est remplacé par deux embrayages qui peuvent distribuer en temps réel le couple allant à chaque roue. Une particularité sera appréciée des dos fragiles: les baquets sport sont certifiés AGR (Aktion Gesunder Rücken).
Le châssis est naturellement abaissé (de 10 mm) et reçoit de série le système adaptatif FlexRide, et les jantes de 20 pouces peuvent être montées en Michelin Pilot Sport 4S en option. Le freinage est confié à des étriers Brembo à 4 pistons qui pincent des disques de 345 mm. L’Insignia GSi est disponible en version berline ou break Sports Tourer (coffre de 1665 litres), une configuration que, malgré la première mondiale du modèle, Opel n’a curieusement pas jugé bon d’amener sur son stand au salon IAA de Francfort.
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