Citroen DS3 Racing : Essai
L’ergonomie est globalement bonne également, la plupart des commandes sont disposée de façon naturelle, et les fonctions principales sont toujours à portée de doigt, même si je regrette que certaines commandes ne soient déportées sur le volant. Dit volant qui tombe d’ailleurs très bien en main, et dont le méplat à 6h et l’insert carbone renforcent l’aspect sportif de l’ensemble.
Un bémol toutefois, le compteur de vitesse “optimisé” pour la mère patrie, avec un gros 130 inadapté à notre législation, tandis que le 120 est matérialisé par un simple trait. Le diffuseur de parfum, dont j’avais déjà de la peine a trouver l’intérêt dans la DS3 de base, m’apparaît ici complètement incongru.
La faible durée de l’essai m’oblige à faire court. Moteur. La sonorité rauque du 4 cylindre remplit agréablement l’habitacle. Je profite du GPS pour m’extraire du centre ville de Genève, direction l’autoroute. Je profite de l’occasion pour tester l’électronique de bord. Le couplage avec mon iPhone n’est qu’une formalité, un interrupteur permet d’enclencher facilement le cruise control, et je n’ais plus qu’à me laisser bercer par la radio et le confort des sièges, direction l’est Lausannois afin de passer le témoin pour une journée séance photo. La petite heure que dure le trajet passe sans encombre, le confort étant vraiment surprenant. L’expérience de Citroën en la matière est incontestable, et se ressent dans chaque modèle, aussi sportif soit-il. Le confort de l’assise se conjugue avec celui de l’amortissement, ferme sans être caricatural. Le bruit dans l’habitacle est bien maîtrisé, que ce soit celui de l’échappement, discret aux allures légales et constantes ou de l’aérodynamique.
Le lendemain sera consacré à la petite famille qu’il faut bien emmener à l’école. Le porte drapeau de Citroën Racing se plie volontiers à l’exercice, même si les places arrières sont beaucoup moins enviables que les baquets précités. Le banc d’église qui sert de banquette n’offre aucun maintien, en plus d’être implanté très haut, ce qui fait que les grands gabarits se sentiront vite à l’étroit. Heureusement, ma passagère n’a que 5 ans et a encore droit à son baquet individuel, qui trouve parfaitement sa place ici. En fait, c’est surtout le coffre qui bénéficie des dimensions généreuses de la voiture. D’ailleurs, même en cherchant du coté des citadines premium comme l’Audi A1, le coffre est parmi les plus spacieux de sa catégorie, avec 285 L. Si la voiture n’a clairement pas une vocation familiale (sauf si vous optez pour les stickers, forte impression garantie) elle pourra tout de même tenir ce rôle honorablement, bien plus que la Mini.