Les Finali Mondiali de Ferrari, à l’Autodromo di Mugello pour cette édition 2008.
Le rendez-vous annuel des Finali Mondiali Ferrari conclut la saison des diverses catégories « compétition-client » de la marque au petit cheval cabré. Organisé par l’Usine en alternance irrégulière entre les circuits de Monza et du Mugello, cet événement attire un nombreuse foule de tifosi et a pour but également de remercier toute l’équipe de la F1, même si cette année, la Scuderia a perdu le titre des pilotes dans le dernier kilomètre du dernier grand prix. Comme en 2007, c’est le circuit du Mugello qui a été choisi, ce qui impose un trajet nettement plus important pour votre correspondant qui n’a par conséquent pas pu rester pour la journée de clôture de dimanche.
Le “Ferrari Challenge” est ouvert aux versions compétitions élaborés à partir du modèle “d’entrée de gamme”, soit actuellement la F430. Il est divisé en 2 niveaux d’expertise des pilotes : le Trofeo Pirelli, réservé aux pilotes professionnels et la Coppa Shell, qui groupe les gentlemen-drivers. Ce challenge est également divisé en plusieurs zones géographiqes et la course du dimanche permet de déterminer le vainqueur final de toutes les zones.
Le “Shell Ferrari Maserati Historic Challenge” est réservé aux voitures anciennes des deux marques et est divisé en trois catégories : monoplaces d’avant-guerre, GT et sport avec freins à tambours et GT et sport avec freins à disques. Si dans le Ferrari Challenge, tous les pilotes sont à fond, le plateau des voitures historiques est plus panaché en termes d’attaque et c’est bien normal compte-tenu de la valeur très élevée de la plupart des véhicules. Le plateau 2008 était à la hauteur, avec notamment la présence de la splendide Ferrari 312 P, construite à trois exemplaires (deux survivantes), dont la ligne épurée représente le chant du cygne de l’ère des voitures belles, avant l’apparition des appendices aérodynamiques disgracieux mais efficaces. Notons encore la présence d’une véritable meute de cinq Ferrari 512 BBLM.
Ca n’est plus le moment de bricoler le moteur !!
Le programme “F1 Clienti” est une formule qui permet à tout un chacun avec un gros portefeuille de pouvoir connaître le grand frisson de la F1. Pour cela, il faut acheter une F1 historique, c’est à dire n’importe quel modèle vieux de 2 ans ou plus, Ferrari ne cédant pas ses modèles trop récents pour des raisons de secret de fabrication. Ensuite, le département Corsa Clienti s’occupe de toute la logistique et maintenance, le pilote n’ayant plus qu’à s’installer à bord. Là encore il y a deux catégories, en fonction de l’âge de la monoplace, mais aussi du fait de la quantité grandissante du plateau. S’il y a quelques années, on comptait une dizaine de monoposti, il y en avait une bonne trentaine durant ce weekend, dont les deux F1-2008 de Massa et Raikkonen.
Le haras de clonage des chevaux
Le “Programme FXX” en est à sa troisième saison. En 2006, quelques 29 heureux et riches clients ont pu faire l’acquisition d’un package (à 1.5 million d’Euros hors taxe) qui comprend la Ferrari FXX, véhicule de compétition dérivé de l’Enzo, un stage d’initiation, une formule de quelques rendez-vous annuels sur deux ans dans le cadre d’événements officiels Ferrari et l’assistance ainsi que la logistique de Ferrari. A noter que Schumacher et Jean Todt ont également reçu ce petit jouet et Michael a pris part aux Finali. La philosophie de ce concept était de développer un véhicule de compétition-client extrême, avec l’aide des clients eux-mêmes et le précieux soutien du septuple champion. Malgré le prix, il y a quelques clients qui n’ont pas pris part à ces courses. A la fin de l’an dernier et donc du programme initial, Ferrari a proposé un package Evolution issu des données recueillies durant les deux années, avec des modifications aérodynamiques et une évolution moteur de 50 chevaux supplémentaires, ce qui porte le total à 850. Cette année, il y avait 14 FXX qui se sont affrontées sur le circuit, même s’il ne s’agit pas de courses, mais plutôt de “sessions plaisir” pour les pilotes.
Parking visiteurs
Le parking réservé aux visiteurs propriétaires de Ferrari n’était pas des plus garnis samedi, avec une cinquantaine de voitures. Beaucoup de 430 Scuderia
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Photos et texte: Grégoire Rossier