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Essai Fiat 500: la renaissance d’un mythe

Essai Fiat 500: la renaissance d’un mythe

La motorisation de notre voiture nous est familière puisqu’il s’agit de celle proposée dans la Panda 100HP, soit le petit quatre cylindres 1.4L développant 100ch tout rond. Cependant, autant sa fougue et sa nervosité nous avaient séduits dans la 100HP, autant il nous a laissé quelque peu sur notre faim dans la “500”. Il semble nettement moins nerveux que sur sa cousine, tout en ayant conservé une sonorité sympathique pour un petit moteur de ce genre, et les 30 kg de différence n’expliquent certainement pas le contraste. Il est bien clair que cette nouvelle Fiat 500 a plus une vocation de rat des villes que de rat des champs. Cette mécanique est largement suffisante, et il serait peut-être même intéressant pour une utilisation urbaine de porter son choix sur l’entrée de gamme avec son 1.2L de 69ch.

Essai Fiat 500: la renaissance d’un mythe

Les reprises sont assez bonnes et le niveau sonore intérieur est très acceptable, même sur autoroute. La boite est précise et ferme; on apprécie la bonne prise en main facilitée par la présence du volumineux pommeau de vitesse. Les consommations données par le constructeur paraissent un peu optimistes en fonction de ce que nous avons pu constater sur l’ordinateur de bord. Mais il faut reconnaître que lors de notre courte prise en main, nous n’avons pas ménagé la petite italienne et notre moyenne a été d’environ 7.8 L/100km. Pendant le trajet autoroutier nous étions à 6,8 L/100km et pour la partie récréative, sur les petites routes de la campagne genevoise, cela a grimpé jusqu’à 8,6 L/100km. Encore une information afin de rassurer (ou faire patienter) les conductrices et conducteurs “sportifs”, des rumeurs parlent d’une future version Abarth !

Essai Fiat 500: la renaissance d’un mythe

Place à l’action. La prise en main est rapide, les commandes, pas trop assistées, lui confèrent un petit côté viril qui plaira aux hommes. Des messieurs qui craqueront volontiers sur cette charmante italienne dont le look est assez féminin. Mais rassurez vous Mesdames, cette Fiat 500 reste très agréable à conduire. Comme dans la Panda 100HP, la voiture est équipée d’un bouton “sport” dont à nouveau je n’ai pas réellement constaté l’utilité tant les différences entre les deux modes sont faibles. Les freins sont bons mais il est probable qu’ils montreront assez rapidement leurs limites en conduite sportive soutenue, mais ce n’est pas une voiture de course non plus. Encore un point qui montre que Fiat a porté un grand intérêt à la sécurité : en cas de freinage très appuyé, les “warnings” s’allument automatiquement. La tenue de route est bonne, il y a très peu de prise de roulis, malgré un centre de gravité relativement haut perché. La suspension est sèche mais pas assez typée sport, ce qui réduit le niveau de confort de la petite italienne sans lui donner un net avantage pour la conduite sportive.

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