Home / Wiesmann  / 

Essai Wiesmann MF4 GT

Essai Wiesmann MF4 GT

Essai Wiesmann MF4 GT Essai Wiesmann MF4 GT Essai Wiesmann MF4 GT

Sur route ouverte, la plage de 1000 à 4000 t/min permet de rouler à un rythme déraisonnable, offrant des reprises musclées quel que soit le rapport engagé dans un environnement sonore modulé et plein de caractère. Le dernier tiers du compte tours restera un fruit défendu pour un autre millier de kilomètres, mais étonnamment, cela n’a (presque) rien eu de frustrant pendant cet essai. Les rectilignes sont engloutis en enroulant sur les rapports supérieurs, le tachymètre indiquant des vitesses qu’on espère aussi fantaisistes que son placement sur la console centrale. Le comportement sur bon revêtement est un vrai régal, et je pèse mes mots. Un avant qui mord des l’entrée du virage et inspire une grande confiance, l’absence de tout roulis perceptible et l’excellente motricité permettant de rentrer, passer et ressortir comme une balle. Compromis entre look et comportement, les roues de 20 pouces sont peut-être optimistes, une monte en 19 pouces serait à essayer dans la quête d’une plus grande progressivité à la limite de l’adhérence des Pirelli PZero Nero.

Essai Wiesmann MF4 GT

Le tableau se dégrade avec l’état du revêtement. La direction est très vive autour du point central et peut rendre la voiture nerveuse derrière le minuscule volant. Le train arrière a également tendance à pomper sur les inégalités en sortie de virage. Nervosité aussi en freinage appuyé, un freinage puissant mais sur-assisté. La voiture devient alors très légère de l’arrière, un trait de comportement singulier pour un coupé à moteur central avant. Compétente, mais fine et exigeante, Wiesmann a adopté des réglages qui rendent la voiture vivante etefficace, mais pas sereine en toutes circonstances. Un menu qui devrait s’avérer passionnant à déguster sur circuit.

Essai Wiesmann MF4 GT

8h15, deux gendarmes affalés dans leur Saab 9-3 banalisée regardent la Wiesmann passer et s’engager sur l’autoroute direction Vallorbe. Le confort sur autoroute est plus qu’acceptable, avec un niveau sonore contenu, une absence de bruit d’air. Vallorbe est vite traversée pour attaquer les courbes et lacets du col de Mont d’Orzeires puis les grandes courbes du Mollendruz, un itinéraire idéal pour mettre en exergue les qualités de l’auto sans buter dans ses défauts. Et mein Gott que c’est bon ! Absence quasi-totale de sous-virage et de roulis, des prises d’appui tranchantes comme un scalpel, un arrière qu’on sent à la demande disposé aux polissonneries. Les enchaînements d’appuis sont presque à gémir de plaisir, gémir de douleur également tant l’arête supérieure du siège scie les omoplates. Le côté droit en particulier, le corps se positionnant en diagonale du fait d’un pédalier fortement décalé à gauche : la pédale de gaz est pile dans l’axe du volant, attention à ne pas attraper par mégarde la pédale de frein au lieu de l’embrayage.

Essai Wiesmann MF4 GT intérieur sièges Essai Wiesmann MF4 GT jantes

Abonnez-vous !

Les derniers articles dans votre boîte email 1 à 2x par mois.