Avions de combat 2030

[Nyrvan]

Il faudrait investir dans la cyber sécurité et dans le renseignement : il faut se l'avouer, le SRC passe un peu pour un service de pieds nickelés au niveau mondial. Mais pour faire cela sans s'aliéner la gauche et leur syndrome post-traumatique sur la P21 ou la droite et leur sacro-saint dogme de la responsabilité individuelle... Bon courage.

[ze_shark]

https://www.rts.ch/info/suisse/11633731 ... ombat.html

[ze_shark]

Sont pas tous ravis de leur achat:

https://www.abc.net.au/news/2021-09-08/ ... /100431664

[_nicolas]

C'est le moment ou jamais pour annuler la commande de 6 milliards pour cet avion aux problèmes jamais résolus :

[Philippe47]

Si Elon le dit Faudrait mieux annuler son bon de commande chez Tesla dont Musk tire la plupart de ses revenus pour propager ses théories nauséabondes !!!!

[_nicolas]

La sagesse est aussi de savoir reconnaître quand l'autre, y compris celui que l'on a de la peine à encaisser, a raison ou, pour le moins, soulève un point qui mérite d'être discuté. Dans la vie, les gars les plus intéressants sont ceux qui ne pensent pas comme toi. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai lu, entre autre, une bonne demi-douzaine de bouquins sur Trump et, à ce jour, trois sur Musk.

[your momo]

Qui trop embrasse mal étreint, pour une fois l’avis d’Elon est pertinent. Après c’est le même gars qui pilote la boite aux milles promesses pas tenues - donc en fait notre lune de miel est de courte durée…

Ceci dit, notre gaillard se sent pousser un costard format XXXL au vu de ses nouvelles attributions. Y’a du souci à se faire pour ceux qui rentraient peinards des contrats militaires juteux pour des produits douteux au budget illimité…

[_nicolas]

Ceci dit, notre gaillard se sent pousser un costard format XXXL au vu de ses nouvelles attributions. Y’a du souci à se faire pour ceux qui rentraient peinards des contrats militaires juteux pour des produits douteux au budget illimité…

Ça concerne Musk en premier lieu qui bénéficie aussi de ces contrats tout comme Thiel par exemple. Le conflit d’intérêt est énorme.

[jl32]

Pas coutumier de cette émission, ni de la chaîne (je n’ai plus de TV box depuis des années).
Faire abstraction des intervenants (français of course), béatement satisfaits et chauvins, qui babillent au sujet du Rafale.
Néanmoins, au début de la vidéo, est tout de même mentionné que le F35, de part ses caractéristiques, est adapté et a même été conçu pour certains types de missions mais pas du tout pour celles invoquées par la Suisse pour justifier l’achat de ces avions.
Un avis « extérieur » qui contredit totalement celui des experts suisses. Bon à savoir …

[bence]

Je ne comprends tout simplement pas cette fixation de la Suisse vis-á-vis des avions de combat. Si d’aventure un pays hostile voulait envahir la Suisse, ils connaissent les horaires de l’armée de l’air.

[Gringo]

En 1961, la Suisse a décidé d’acheter des Mirages III… en 1964, dépassement de 576 mios.

Le dossier n’est pas nouveau. Je pense que c’est une obsession liée au prestige que représente ce matériel high tech.

Même cirque avec les Tiger, puis FA-18.

À noter que si nous ne voulons pas nous limiter à faire de la guérilla montagnarde comme les afghans, il faut quand même avoir des solutions plus rapides ou dissuasives. Un petit bouclier nucléaire autonome purement défensif, me conviendrait mieux.

[Corsugone]

La Suisse devrait plutôt acheter des avions Chinois, c'est moins cher et plus safe de nos jours.

L'utilisation des armes américaines, talon d'Achille de la sécurité du Vieux Continent

En achetant américain, les armées d'Europe ou d'ailleurs, espéraient nouer des liens indéfectibles avec les États-Unis. Acheter leur sécurité. Mais sans naïveté sur leur dépendance... Pour les Européens, elle ne posait pas de problème. Pour d'autres, il fallait ruser. « Pour certaines missions », plus sensibles ou plus confidentielles, « l'armée des Émirats arabes unis préférait voler avec des Mirage 2000 plutôt qu'avec des F-16 », raconte un officier français qui a connu le théâtre du Proche-Orient. Pour éviter de perdre leurs marges de manoeuvre, les EAU avaient judicieusement diversifié leurs équipements. Contrairement aux États-Unis, la France ne cherche pas à conserver un contrôle, même à distance, sur les matériels livrés. Mais en Occident, jusqu'à l'installation à la Maison-Blanche de Donald Trump, personne n'imaginait prendre réellement de risques... « Le jour où les États-Unis ne seront plus avec nous, nous serons dans un autre monde » , éludait un marin, il y a quelques années, alors qu'on l'interrogeait sur les catapultes électromagnétiques américaines qui équiperont le futur porte-avions français PANG. Sans cette technologie, les avions ne décolleraient pas.

Depuis, le monde a changé. Le milliardaire américain semble prêt à piétiner toutes les alliances. Le doute a donc saisi les états-majors européens. L'inquiétude est d'autant plus forte que par volonté géopolitique et dans l'urgence, les Occidentaux ont massivement fait le choix des États-Unis pour compléter des arsenaux. Entre 2020 et 2024, les États-Unis ont fourni 64 % des importations d'armes aux Européens, soit « une part substantiellement plus importante que durant la période 2015-2019 (52 %) », note le Sipri dans sa dernière étude. Les importations d'armes des États européens membres de l'Otan ont plus que doublé entre 2015-2019 et 2020-2024 (+105 %), souligne aussi le rapport de l'institut suédois.

Technologiquement, logistiquement et même légalement, les États-Unis détiennent des moyens d'action sur leurs obligés. La législation ITAR, qui s'applique de façon extraterritoriale à tous matériels sensibles comportant un composant d'origine américaine, permet à Washington d'interdire des exportations, des réexportations et de prendre des sanctions. La livraison d'avions F-16 à l'Ukraine par des pays tiers, comme le Danemark ou les Pays-Bas, suppose l'accord des États-Unis... Les Américains gardent aussi la main « sur le robinet »des pièces détachées des armements, dit une source militaire. Les systèmes de défense antiaériens Patriot ne servent à rien s'ils ne sont pas approvisionnés en missiles. Mais surtout, les États-Unis peuvent bloquer ou dégrader presque à tout moment l'usage des matériels les plus technologiques grâce aux liaisons de données.

Pour toucher leur cible avec précision, les Himars utilisent, par exemple, des coordonnées GPS militaires que Washington pourrait refuser de partager. « C'est tout simplement un code que les Américains fournissent », raconte un officier français. Sans lui, la pièce d'artillerie peut toujours être utilisée mais avec une précision moindre. Les avions de combat de 5e génération F-35 placent leurs utilisateurs dans une dépendance encore plus grande. « Cette dépendance est réelle même s'il est difficile d'en connaître les détails », assure l'ancien major général des armées Éric Autellet. La boîte noire, dans les équipements technologiques américains, est inaccessible. « Mais techniquement les États-Unis peuvent empêcher un avion F-35 de décoller. C'est comme une voiture Tesla qui doit faire sa mise à jour régulièrement », confie le général dans une comparaison technologique avec les voitures produites par Elon Musk. Privé de sa liaison de données, l'avion américain serait cloué au sol.

Parmi les armées européennes, la Belgique, l'Italie, le Danemark, la Roumanie ou encore l'Allemagne, ont fait le choix des avions américains en commandant plus de 200 F-35. Aujourd'hui, des voix s'élèvent pour exprimer des interrogations. « Si nous utilisons l'augmentation des dépenses de défense pour continuer à acheter des produits aux États-Unis, nous augmentons notre dépendance », a souligné le patron d'Airbus Defence and Space, Michael Schoellhorn, dans une interview à l' Augsburger Allgemeine. « Les Danois se rendent compte que ce n'est peut-être pas une si bonne idée... Leurs avions américains F-35, s'ils voulaient défendre le Groenland, n'iraient même pas jusque-là ! » , a-t-il ironisé. L'Allemagne est toutefois mal placée pour vanter la souveraineté. Pour remplacer ses avions vieillissant, Berlin n'avait pas d'autre choix que le F-35 : pour emporter les armes nucléaires américaines stationnées sur son sol, l'aviation allemande a besoin d'appareils homologués par les États-Unis. N. B.

Un avis éclairé sur le F35 vs Rafale

[Corsugone]

[Corsugone]

Défense : les Suisses se prononcent contre l'achat des F-35 américains selon un sondage

Les Suisses souhaitent se rapprocher de l'Union européenne et de l'Otan pour leur sécurité, et privilégient les équipements militaires européens plutôt que les avions de chasse américains F-35. C'est ce qui ressort d'un sondage publié dimanche, sur fond de tensions ravivées entre Donald Trump et les alliés européens. Article

[Yvan]

Il est certain que compte tenu de la situation actuelle, un sondage d'opinion ne peut qu'abonder dans ce sens.

Concrètement, il est illusoire de penser que la Suisse fera machine arrière. Et puis, ces avions ont un calendrier sur 30 ans, alors que Trump que 4....