Ventes Ferrari

[Corsugone]

Afp

Après un bénéfice trimestriel en hausse, Ferrari confirme ses objectifs annuels

Le fabricant italien de voitures de luxe Ferrari a publié mardi une hausse à deux chiffres de son bénéfice net au troisième trimestre malgré une baisse des livraisons, sans relever toutefois ses objectifs financiers pour l'année en cours. Le bénéfice net a grimpé de 13% à 375 millions d'euros, un résultat légèrement supérieur au consensus des analystes de Factset qui tablaient sur 366 millions d'euros.

Ces résultats ont été fraîchement accueillis à la Bourse de Milan, où le titre chutait de 5,89% à 412,10 euros peu avant 15h40 (14h40 GMT), dans un marché en baisse de 0,30%, certains investisseurs ayant parié sur une hausse des objectifs annuels. La prestigieuse marque au cheval cabré a livré au total 3.383 bolides dans le monde au cours de la période juillet-septembre, soit une baisse de 2,2%, indique le constructeur dans un communiqué.

«Le troisième trimestre enregistre à nouveau des résultats en croissance pour Ferrari», grâce notamment «à une contribution accrue des personnalisations» des modèles, a commenté son PDG Benedetto Vigna. Il a également mis en avant «la visibilité exceptionnelle offerte par le carnet de commandes, qui couvre une grande partie de l'année 2026». Le chiffre d'affaires de Ferrari a augmenté de 6,5% à 1,64 milliard d'euros, conformément aux attentes des analystes.

Pour 2024, Ferrari prévoit toujours un chiffre d'affaires supérieur à 6,55 milliards d'euros, un objectif qu'il s'était fixé en août. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté annuel devrait atteindre 2,5 milliards d'euros. L'Ebitda ajusté, son indicateur phare, s'est accru de 7,1% à 638 millions d'euros au troisième trimestre. Les livraisons ont été tirées par le SUV Purosangue, la Roma Spider et la 296 GTS, a précisé le constructeur. Ferrari a en outre livré les premiers exemplaires de la SF90 XX Spider.

La zone Europe-Moyen-Orient-Afrique est restée le principal marché de Ferrari au troisième trimestre, avec 1.426 véhicules livrés, soit une hausse de 2%. À l’inverse, les livraisons ont reculé de 2% sur le continent américain. Les livraisons ont même chuté de 29% dans la région Chine-Hong Kong-Taïwan. Les revenus du constructeur provenant de la vente de voitures et pièces détachées ont augmenté de 5% à 1,4 milliard d'euros. Les recettes liées à la sponsorisation et à la marque ont grimpé de 20,4% à 174 millions d'euros, grâce à de nouveaux parrainages.

[Corsugone]

Les ventes Ferrari en France

https://www.automobile-magazine.fr/tout ... ce-en-2024

[ze_shark]

https://www.caranddriver.com/news/a6367 ... -first-ev/

6 Ferrari en 2025:
- la BEV le 9 Octobre
- pour les 5 autres, conjectures

296 Versione Speciale ? Coupé et Spider ?
SF90 replacement ? Coupé et Spider ?
PuroSangue V8 PHEV ?

[Corsugone]

Soyons fous, une 296 Spéciale sans le système hybride avec 200kg de moins et 700cv. Faut juste que Ferrari fasse comme Porsche en ajoutant deux catalyseurs.

[Nagata-San]

Je me réjouis de voir comment va se comporter le marché de l'occasion sur les "nouvelles", type 296 et SF90.

Il est déjà très délicat en Suisse, très. Mais en traversant l'UAE, même constat ici, auprès de 3 contacts dans des très très gros garages, c'est invendable.

SF90, 2400k AED neuve, roulée 800km, spec classique et complète, affichée 1600k AED depuis 4 mois, zéro visite, même là-bas - alors que les 458 Speciale partent à 1700k et 3 des 5 LaF sont réservées.

[Corsugone]

Je me réjouis de voir comment va se comporter le marché de l'occasion sur les "nouvelles", type 296 et SF90.

Il est déjà très délicat en Suisse, très. Mais en traversant l'UAE, même constat ici, auprès de 3 contacts dans des très très gros garages, c'est invendable.

SF90, 2400k AED neuve, roulée 800km, spec classique et complète, affichée 1600k AED depuis 4 mois, zéro visite, même là-bas - alors que les 458 Speciale partent à 1700k et 3 des 5 LaF sont réservées.

Je te rassure, en France certains commencent à réfléchir et n'achètent plus. La découverte d'une extension de garantie pour la batterie à 7000€/an pendant 8 ans, renouvelable jusqu'à 16 ans fait bien rire dans les milieux autorisés ... sans parler de nombreux cas de SF90 en rade sur le bord de la route ou dans leur garage pour cause de défaillance de batterie à changer. Pour info, le changement de la batterie d'origine d'une SF90 coûte 62K€ mais si t'est un peu coincé financièrement on te propose une batterie moins performante à 50k€, une paille.

[ze_shark]

Article (exagérément positif) sur le business model hypercar de Ferrari.

https://www.wsj.com/articles/the-wild-e ... ?st=YJhtCh

Screenshot_20250220_193344_WSJ.jpg (44.05 Kio) Consulté 24863 fois

we are a luxury company that is also doing cars

[Igor]

Un ami installé à Miami me confirme aujourd'hui un important volume d'annulations sur la 12 Cilindri, avec des clients qui préfèrent perdre leur acompte que de devoir payer une auto, qui finalement est cher sans faire l'unanimité avec ses formes spéciales
Idem pour le Purosang avec beaucoup d'annulations.

Le vent tournerait-il pour Ferrari aux États Unis qui a trop augmenté ses prix, est-ce l'effet Trump

[Corsugone]

[Corsugone]

Ferrari: la politique commerciale va évoluer face aux tarifs

(CercleFinance.com) - Ferrari a annoncé jeudi qu'il allait modifier sa politique commerciale suite à la décision de Donald Trump d'imposer des droits de douane de 25% sur les automobiles importées aux Etats-Unis.

Si les conditions tarifaires de ses gammes 296, SF90 et Roma resteront inchangées jusqu'au 2 avril, date théorique de l'instauration de ces nouvelles surtaxes, le constructeur italien prévoit de relever de 10% au maximum les prix de ses autres véhicules, en coordination avec son réseau de concessionnaires.

Sur cette base, Ferrari dit maintenir ses objectifs financiers pour 2025, tout en expliquant percevoir un risque éventuel d'un impact de 0,5 point de pourcentage au niveau de sa marge opérationnelle (Ebitda).

Pour 2025, le groupe de Maranello a déclaré viser une marge d'exploitation supérieure aux 38,3% enregistrés l'an dernier.

Avec plus de 25% de son chiffre d'affaires annuel, les Etats-Unis restent le premier marché du fabricant de voitures de luxe, à en croire son dernier rapport annuel.

[your momo]

Ferrari reste incontournable si tu veux …une Ferrari. Donc les taxes à Trump c’est pas ça qui va freiner ceux qui veulent une part d’exotisme made in Italy. Franchement à part un red neck, qui hésite entre une Ferrari et …une Corvette. C’est pas que la seconde ne soit pas performante, c’est juste que la première reste le premier choix.

[jl32]

Le V8 de la dernière Corvette a des caractéristiques très intéressantes, obviously … mais si tu dis que c’est pour les bouseux …
L’ergonomie de celle-ci a l’air bizarre mais Ferrari n’est pas non exemplaire sur ce sujet …

[Corsugone]

Ferrari : en quelques années, le profit par voiture a presque doublé.

source

[Corsugone]

Les Echos

Ferrari à l'épreuve de Wall Street

La publication des objectifs financiers 2030, jugés trop prudents, a fait dégringoler le cours de Bourse. Mais pour le constructeur, pas question de déroger au culte de la rareté qui fait sa force.

Les Ferrari sont réputées mondialement pour leur capacité d'accélération, mais c'est bien l'antique locution latine « Festina lente » (hâte-toi lentement) qui guide la stratégie du constructeur italien. Benedetto Vigna, le patron de la marque, a dû rappeler à plusieurs reprises cet axiome lors de la journée investisseurs organisée à Maranello la semaine dernière, car les investisseurs et les analystes financiers souhaiteraient monter toujours plus dans les tours, au risque de la surchauffe.

Lorsqu'ils ont découvert les objectifs financiers que se fixe Ferrari pour la période 2026-2030, les marchés ont manifesté un dépit à la hauteur de leurs espérances, et la sanction ne s'est pas fait attendre : à midi, le cours de Bourse avait dégringolé de 16 %, avant de clôturer à -15,4 %, sa plus grosse chute depuis le début de la cotation en janvier 2016.

L'entreprise a pourtant promis une croissance moyenne du chiffre d'affaires de 5 % par an, ce qui lui ferait passer le cap des 9 milliards d'euros à l'horizon 2030. Quant à la marge opérationnelle, elle est annoncée à « au moins 30 % », contre 29 % attendus cette année. Une progression certes modeste, mais la profitabilité du constructeur plane déjà à une altitude exceptionnelle. A titre de comparaison, Porsche était à 18 % en 2023, avant de dégringoler à 5,5 % au premier semestre 2025. Cela n'a pas empêché les investisseurs, qui anticipaient des chiffres 10 % à 15 % plus élevés selon les calculs des analystes de Kepler Cheuvreux, de faire la fine bouche.

Ferrari aurait pourtant la possibilité de mettre le turbo sur ses ventes. Son carnet de commandes étant plein jusqu'en 2027, il suffirait de rajouter une équipe sur les lignes de production de Maranello. Mais ce serait mettre en danger ce qui fait toute la force du modèle Ferrari : la gestion de la rareté.

Enzo Ferrari l'avait énoncé dès l'origine. « Nous vendrons toujours une voiture de moins que ce que demande le marché », avait prévenu le fondateur, là où le reste de l'industrie automobile, pour amortir ses usines, tend plutôt à produire une voiture de plus. Benedetto Vigna met toute sa vigilance dans le respect de cette règle.

Ne surtout pas banaliser Ferrari

La marque n'est pourtant pas empêtrée dans le malthusianisme. Elle a livré 13.752 voitures en 2024, ce qui représente un bond de 80 % depuis 2016 et l'introduction en Bourse. Mais cette hausse s'est faite en hâtant la cadence de sortie des séries spéciales, produites à quelques centaines d'exemplaires seulement, ce qui garantit le côté « unique » (autre valeur martelée par l'entreprise) de chaque voiture.

Il s'agit ainsi de protéger un paramètre essentiel dans l'équation Ferrari : la valeur des modèles d'occasion. Celle-ci est garantie par la longévité inégalable du produit (90 % des 330.000 voitures produites depuis l'origine sont toujours en circulation, assure le constructeur), mais aussi par le fait que la demande reste nettement supérieure à l'offre. Outre le plaisir de conduite, une Ferrari devient alors un placement que l'on peut revendre à très bon prix. Si cela ne devait plus être le cas, le modèle serait menacé d'effondrement.

Certains analystes, comme ceux d'HSBC, font valoir que l'explosion du nombre d'ultrariches dans le monde fait croître le marché potentiel de la marque à un rythme bien plus soutenu que les ventes. L'approche de la marque serait donc trop restrictive. Mais l'entreprise, elle, veut continuer à choisir ses clients. « Nous ne cherchons pas à saisir des opportunités à court terme, mais à éduquer le marché sur ce qu'est Ferrari » , résumait l'un de ses dirigeants jeudi.

Deux fois Stellantis

Benedetto Vigna en avait déjà fait la démonstration lors de la sortie en 2023 du Purosangue, le premier modèle à 4 portes et 4 places, qui offrait pour la première fois la possibilité aux Ferraristi l'opportunité d'embarquer femme et enfants dans leur bolide. La demande était si forte qu'elle risquait de phagocyter toute la gamme. Le patron s'est alors engagé à ce que le SUV ne dépasse jamais 20 % de la production annuelle. Malgré le bouillon boursier de jeudi, cette approche patiente ne sera pas remise en cause. « Chez Ferrari, nous voyons le pilotage d'une entreprise comme un marathon, pas comme un 100 mètres » , expliquait calmement Benedetto Vigna aux « Echos » dans la foulée de la journée investisseurs. « Et nous annonçons ce que nous allons faire, pas ce que l'on souhaiterait nous voir dire. Nous ne sommes pas des béni-oui-oui [yes men]. »

L'entreprise a des fondamentaux solides. Elle semble également bien partie pour réussir la sortie l'an prochain de l'Elettrica, son tout premier modèle 100 % électrique, qui peut l'aider à conquérir de nouveaux clients sur le marché chinois.

Par ailleurs, les marchés vont sans doute se rappeler que Ferrari se fixe traditionnellement des objectifs financiers prudents, pour mieux les dépasser ensuite. Les cibles fixées en 2022 pour 2026, par exemple, ont été atteintes avec un an d'avance. Autant d'éléments qui devraient assez rapidement réorienter à la hausse une capitalisation boursière de 64 milliards d'euros, soit déjà plus de deux fois et demi celle de Stellantis.