Ventes Ferrari

[Corsugone]

Ferrari relève sa prévision de bénéfice annuel après un T3 supérieur aux attentes

Le constructeur de voitures de luxe Ferrari a légèrement relevé jeudi sa prévision de bénéfice d'exploitation annuel après avoir dépassé les estimations au troisième trimestre.

Ferrari s'attend désormais à ce que son bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) augmente cette année pour atteindre au moins 2,25 milliards d'euros (2,39 milliards de dollars), contre une prévision précédente déjà revue à la hausse de 2,19 à 2,22 milliards d'euros.

Le titre Ferrari coté à Milan évoluait à un plus haut jamais atteint jeudi, prenant 4,53% à 300,20 euros à 13h50 GMT.

Au cours de la période juillet-septembre, l'Ebitda du groupe a progressé de 37% à 595 millions d'euros, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur 560 millions d'euros, selon un sondage de Reuters.

Sa marge d'Ebitda ajusté est tombée à 38,6% contre 40,0% au trimestre avril-juin.

La hausse du bénéfice au cours de la période s'explique par l'enrichissement de l'assortiment de produits et du pouvoir de fixation des prix, ainsi que par la demande persistante de personnalisation des véhicules.

Cette évolution a permis à l'entreprise italienne d'améliorer ses prévisions, a déclaré son directeur général Benedetto Vigna.

"Le carnet de commandes reste à des niveaux élevés, reflétant une forte demande dans toutes les zones géographiques, couvrant l'ensemble de la période 2025", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Les modèles des familles hybrides 296 et SF90 de Ferrari ont stimulé les livraisons au troisième trimestre, a indiqué le groupe, tandis que la 812 Competizione A et la Purosangue à quatre sièges étaient en phase de lancement.

[ze_shark]

La phrase originale est:

The order book remains at highest levels reflecting strong demand across all geographies, covering the entire 2025

C'est vraiment vrai pour toute la gamme ? Deux ans de délais à la commande ?

[Corsugone]

La phrase originale est:

The order book remains at highest levels reflecting strong demand across all geographies, covering the entire 2025

C'est vraiment vrai pour toute la gamme ? Deux ans de délais à la commande ?

Oui, certaines concessions ont trois années sur leur carnet de commandes.

[Corsugone]

Les Echos

Ferrari flambe en Bourse après une cavalcade exceptionnelle

Pied au plancher. Ferrari a publié jeudi des résultats trimestriels bien au-dessus des attentes du marché. Son bénéfice net a bondi de 45,7 %, à 332 millions d'euros, alors que les analystes n'osaient espérer que le constructeur passe la barre des 300 millions. Le PDG du groupe, Benedetto Vigna, a salué un « nouveau trimestre record » et « une croissance des bénéfices ».

Ferrari en a profité pour revoir à la hausse ses prévisions pour 2023. La marque au cheval cabré table dorénavant sur un chiffre d'affaires de 5,9 milliards d'euros, une marge d'Ebitda supérieure à 38 % et un flux de trésorerie de plus de 900 millions d'euros. Dans la foulée, l'action Ferrari a bondi de 6 % à la Bourse de Milan, portant la hausse du titre à 50 % depuis début janvier.

« L'amélioration de la prévision était largement attendue, mais pas de cette ampleur », relève dans une note Maria Meita, analyste chez Bernstein. Lors des résultats du trimestre, Ferrari avait déjà revu à la hausse sa prévision de chiffre d'affaires pour 2023, de 5,7 à 5,8 milliards d'euros.

Convaincre les investisseurs

Ferrari récolte les fruits du succès de ses trois modèles Daytona SP3 (vendue 2 millions d'euros l'unité), 812s et SF90. Il a immatriculé 3.459 bolides sur le trimestre écoulé. En particulier, la marque semble avoir convaincu ses clients de personnaliser toujours plus ses modèles, via des options vendues à prix d'or. « Le carnet de commandes reste au plus haut niveau dû à une forte demande dans toutes les zones géographiques », précise Benedetto Vigna. Le plan de charge de son usine de Maranello est d'ailleurs complet jusqu'à fin 2025. Les nouvelles commandes ne seront donc livrées qu'en 2026. Mais les longs délais n'ont jamais été un problème pour la marque, qui relève davantage des codes du luxe - et donc de la rareté - que de ceux de l'automobile.

Ferrari ne compte pas arrêter d'accélérer ces prochaines années. Selon son plan stratégique présenté à l'été 2022, il ambitionne un chiffre d'affaires annuel de 6,7 milliards à horizon 2026. Malgré tout, il doit encore convaincre les investisseurs qu'il peut transformer l'essai.

En avance sur le projet électrique

« Ferrari doit profiter de l'opportunité offerte par ses excellents résultats pour répondre aux interrogations portant sur sa croissance et son plan produit en 2025 et au-delà, conseille Daniel Roeska, chez Bernstein. Une nouvelle ligne de production, un potentiel nouvel 'hypercar' et un modèle électrique, le tout prévu dans les 24 prochains mois, les marchés comprennent que Ferrari est sur le point d'entrer dans une nouvelle phase passionnante de son histoire. »

Ferrari a assuré jeudi devant la presse qu'il était en avance dans son développement de son futur bolide électrique. « Le projet avance comme prévu, mais sur certaines parties nous sommes même en avance », a glissé Benedetto Vigna. Quoi qu'il en soit, la marque de luxe a obtenu en début d'année une dérogation à l'interdiction européenne de vendre des véhicules à moteur thermique à partir de 2035.

[Nagata-San]

La phrase originale est:

The order book remains at highest levels reflecting strong demand across all geographies, covering the entire 2025

C'est vraiment vrai pour toute la gamme ? Deux ans de délais à la commande ?

Le SUV on savait, mais je peux confirmer pour une "belle" 812 GTS c'est 2.5 ans+

et la Comp-A a passé 9 mois de retard déjà, donc plus de 3 ans au final depuis signature.

[ze_shark]

Les ASP sont en en forte hausse, et les revenus de la F1 ont également augmenté:
2022 9m: 319kEUR par voiture vendue
2023 9m: 367.6KEUR par voiture vendue

28% d'EBIT !

[_nicolas]

C’est là que l’on comprend la différence entre les gars sérieux, ceux qui connaissent le boulot et savent exécuter, et les amuseurs de galerie destructeurs de valeur genre Musk ou Stroll. John Elkann sait comment s’entourer, son parcours et son travail méritent grand respect.

[Corsugone]

Les Echos

Voiture de luxe : Ferrari distance ses rivaux dans un marché survolté

Toujours plus nombreux, les clients ultra-riches propulsent le marché à des niveaux de prix inédits, dans des volumes dépassant 250.000 unités par an.La marque italienne est la mieux placée pour en profiter, elle vient d'atteindre 38 % de marge.

Tous derrière et lui devant. Les résultats du troisième trimestre de la marque au cheval cabré l'ont confirmé. Ferrari vit sur une autre planète que le reste du monde automobile. Même les autres constructeurs de luxe, comme Maserati, Aston Martin ou Lamborghini, lui arrivent difficilement au garrot. La marque italienne, dont la famille Agnelli détient toujours 24,44 %, a dévoilé une marge stratosphérique (38 %) au titre du troisième trimestre. Le constructeur italien fait figure de lièvre pour tout un secteur, alors que nombre de concurrents tentent de profiter d'un contexte en or massif. « Le luxe et l'hyper luxe se portent très bien, confirme Jean-Pierre Diernaz, chez MotorK. Les marges et les prix n'ont jamais été aussi élevés. »

Et pour cause, les clients n'ont jamais été aussi nombreux, ni aussi riches. La population des « personnes à valeur nette élevée » (« high net worth individuals », qui possèdent 5 millions de dollars à investir) progresse de 9 % par an, celle des ultra-riches (capital à investir de 30 millions ou plus), de 5 %. En conséquence, le nombre de voitures de luxe écoulées a bondi ces dernières années. « Les véhicules de plus de 150.000 euros se sont écoulés à plus de 100.000 unités en 2020, puis ont frôlé les 170.000 en 2021 et ont atteint les 250.000 en 2022 », observe Thomas Morel, directeur associé chez McKinsey.

La tendance ne devrait pas faiblir. Le cercle très fermé des possesseurs de bolides à plus d'un demi-million d'euros devrait s'élargir à grande vitesse d'ici à la fin de la décennie. Dans une récente étude, McKinsey table sur une croissance des ventes de ces véhicules (un millier d'immatriculations dans le monde en 2021) de 14 % par an en moyenne d'ici à 2031. Dans les segments inférieurs du luxe (de 80.000 à 500.000 euros), les ventes devraient progresser de l'ordre de 8 à 10 % par an. Tous les groupes automobiles généralistes lorgnent ce gâteau qui ne cesse de grossir, ainsi que ses marges colossales, qui relèvent pour les segments les plus exclusifs des codes de l'industrie du luxe. Depuis quelques années, chacun choie sa (ou ses) marques propres. Lamborghini et Bentley chez Volkswagen. Maserati chez Stellantis.

S'aventurer sur ce marché n'est pourtant pas l'assurance de toucher le jackpot. Pour amortir les lourds frais de développement et les dépenses des écuries de course le cas échéant, il faut certes une marge unitaire forte, mais aussi des volumes de ventes adéquats. De plus, si vous augmentez les prix trop rapidement, vous risquez de ne pas atteindre les volumes visés. Et si vous êtes trop empressé de faire croître vos volumes, les prix ne tiendront pas. Un réglage commercial aussi délicat que celui des suspensions d'un bolide.

Plateformes partagées

« Beaucoup de marques peuvent vendre des modèles à 200.000 dollars, mais sans la bonne équation prix/volumes, cela ne fonctionne pas, explique Philippe Houchois, analyste chez Jefferies. C'est la force de Ferrari et Lamborghini que d'avoir réussi à monter en prix et en volume au bon rythme - Ferrari pouvant rester sur des petits volumes grâce à un prix moyen de 385.000 dollars. »

A contrario, estime Philippe Houchois, « Aston Martin a certes monté ses prix, mais sans réussir à gagner suffisamment en volume » . La marque anglaise, redevenue très ambitieuse, était encore dans le rouge au troisième trimestre 2023, avec une perte supérieure aux attentes de 48,4 millions de livres (55,4 millions d'euros). L'équilibre est moins précaire pour les marques appartenant aux grands groupes, qui héritent souvent de technologies amorties sous d'autres blasons. Chez Stellantis et Volkswagen, le luxe obéit à la logique de plateformes. Surtout quand il s'agit de répondre à la mode du SUV, déclinaison impérative dans le très haut de gamme comme dans le marché de masse.

Une envie de batteries

Le Grecale de Maserati, lancé sur les traces de la Porsche Macan, est basé sur la même plateforme que le Stelvio d'Alfa Romeo. Chez Lamborghini, le SUV Urus a hérité de la base technique de l'Audi Q5. Des effets d'échelle plus durs à atteindre pour Aston Martin, qui n'appartient pas à un grand groupe. L'anglais pâtit de son SUV DBX (lancé en 2020), qu'il a dû développer lui-même et qui n'a pas trouvé son public. Il faudra donc attendre la seconde génération pour qu'il contribue au résultat, estime Philippe Houchois.

A peine relevée l'épreuve du SUV entre les années 2010 et aujourd'hui, voici que les constructeurs sélects doivent s'attaquer à l'électrification de leurs gammes. Les nouveaux consommateurs du luxe, notamment en Asie, en seraient friands. D'après l'étude de McKinsey, « plus de 70 % des propriétaires de marques premium et luxe envisagent de passer à une voiture à batterie lors du remplacement de leur voiture ».

L'électrique, c'est cependant la performance sans le son. Certains clients auront donc du mal à se passer du ronronnement de leur grosse cylindrée thermique. Les premiers modèles à batterie n'en ont pas moins déjà touché le bitume. Maserati a ainsi lancé le Folgore, une version 100 % à batterie du Grecale. Ferrari avance rapidement vers la présentation prochaine de son premier modèle sans moteur à combustion. Aston Martin a promis le sien pour 2025.

Encore faudra-t-il financer ces coûteux développements. « Etant données les marges et la capacité à appliquer des prix premium des constructeurs dans le luxe, il devrait être plus aisé pour la plupart d'entre eux d'augmenter leurs prix pour financer leur passage à l'électrique », rassure Thomas Morel.

L'électrification entraîne la même conséquence dans le luxe que dans le marché grand public. Il abaisse considérablement les barrières à l'entrée. Les Chinois se ruent sur le segment du luxe, par exemple avec la marque HiPhi (premier modèle à 109.000 euros). McKinsey relève plus de 10 nouveaux entrants sur le marché des voitures à plus de 500.000 dollars. De 150.000 à 500.000 dollars, les constructeurs ont annoncé le lancement de plus de 20 nouveaux modèles.

« A l'inverse des légendaires moteurs thermiques, il est très facile de concevoir un modèle à batterie doté de 1.000 chevaux, qui accélère de zéro à 100 km/h en quelques secondes, glisse un fin connaisseur du secteur . Mais cela ne veut plus rien dire. La différence se fera sur les qualités dynamiques, la tenue de route ou l'efficience. » A voir si cela sauvera les habitués de la pole position.

[Corsugone]

Ferrari franchit le milliard d'euros de bénéfices


La vie est belle pour Ferrari. Le fabricant italien de voitures de luxe vole de record en record. Il a, pour la première fois, franchi la barre de 1 milliard d'euros de bénéfices en 2023 et compte encore accélérer cette année.

La marque au cheval cabré a livré au total 13 663 véhicules dans le monde l'an dernier, en hausse de 3,3 % seulement. Mais le chiffre d'affaires a augmenté de 17,2 %, à 5,9 milliards d'euros, tandis que le bénéfice net a bondi de 34 %, à 1,25 milliard d'euros. La marque iconique réussit brillamment à tirer parti de la vogue de l'hyper-luxe, un segment du marché où le client est peu sensible aux hausses de prix. Le constructeur est en bonne voie pour atteindre l'objectif qu'il s'est fixé lors du plan stratégique présenté en juin 2022 à Maranello, le berceau de la marque : un chiffre d'affaires jusqu'à 6,7 milliards d'euros en 2026. Le constructeur compte l'atteindre en lançant quinze nouveaux modèles sur la période 2023-2026, dont sa première voiture entièrement électrique qui sortira en 2025. Le portefeuille de véhicules comprenait en 2023 onze modèles à moteur à combustion interne et quatre modèles à moteur hybride, qui ont représenté respectivement 56 % et 44 % des livraisons.

L'Europe-Moyen-Orient-Afrique est resté le premier marché en 2023, avec 6 063 véhicules livrés, en hausse de 1,8 %. Les livraisons ont progressé de 10,6 % sur le continent américain, mais elles ont baissé de 4 % dans la zone agrégeant la Chine, Hongkong et Taïwan.

[Corsugone]

[ze_shark]

Basé sur l'année 2023 et les marges brutes, pas les marges opérationnelles: 5.97BEUR/13,663 voitures*27.1% marge brute=118.4KEUR de marge brute par voiture.
Métrique sensationnaliste, qu'ils auraient pu comparer à Rolls, Bentley, Aston ou Lamborghini si ils s'étaient donné la peine de calculer la marge opérationnelle par voiture livrée.

[Corsugone]

Les Echos

Ferrari : une « normalisation des commandes » qui passe mal en Bourse

L'action du constructeur automobile a plié après la présentation des chiffres trimestriels de l'entreprise. Les comptes à fin mars ont été conformes aux attentes et les objectifs annuels confirmés, mais l'évolution à court terme du carnet de commandes a notamment inquiété les analystes de Stifel, qui jugent dès lors la valorisation du dossier trop élevée en Bourse.

Ferrari a lâché près de 5% à la Bourse de Milan mercredi, en réaction à la publication des comptes trimestriels du constructeur automobile haut-de-gamme. Une phrase, en particulier, a attiré l'œil des analystes de Stifel dans le cadre du diaporama diffusé par la direction de l'entreprise lors de la séance d'explication des chiffres à fin mars: « Normalisation du carnet de commandes conforme aux attentes », ce alors que ce même carnet de commandes était jugé «solide sur les modèles actuels dans toutes les zones géographiques et couvrant l'année 2025» lors de la présentation des données du dernier trimestre de 2023.

Ce qui peut constituer un sujet d'inquiétude, cet indicateur étant considéré comme clé dans cette profession par la communauté financière.En cause notamment, la nouvelle Ferrari 12Cilindri (douze cylindres en italien), construite en deux versions, coupé et roadster (Spider). Présentée en grande pompe lors du dernier grand prix de formule 1 de Miami, elle est considérée comme la plus belle voiture de sport de l'année 2024 mais ne sera disponible qu'au dernier trimestre de cette année. Le bolide n'a donc pas encore pu faire l'objet de commandes sur ces trois premiers mois, ou très peu. L'effet positif de ce lancement ne sera perceptible dans le carnet qu'à l'horizon de 2026.Une valorisation trop élevée Le management a également réitéré qu'il continuait de limiter volontairement l'exposition du groupe à la Chine à moins de 10% de ses ventes mondiales. « Nous voulons que ce marché fasse davantage connaissance avec notre marque», ce qui ralentit le rythme potentiel des prises de commandes. La faible dépendance du constructeur vis-à-vis du pays constitue néanmoins un atout dans l'immédiat par rapport à d'autres marques comme Porsche compte tenu de la faiblesse actuelle du marché chinois.

En attendant, Ferrari continue de surfer sur le succès de son SUV Purosangue, qui contribue déjà à 20% des volumes vendus, sur un segment où le constructeur n'était pas présent auparavant. Le prix du Purosangue, à près de 400.000 euros avant options, est élevé et la liste d'attente est longue, écrit Stifel. Pas de quoi donc, au final, justifier la forte valorisation actuelle du titre en Bourse, estime le bureau de recherche. L'action se négocie, en effet, sur des niveaux de PER de l'ordre de 50 fois pour l'année en cours. Mais pas de quoi paniquer non plus pour autant. Stifel considère en effet qu'il ne passerait à la vente (opinion actuelle à «conserver») qu'en cas de baisse des prix des véhicules d'occasion et de moindre augmentation de ceux des derniers modèles de la gamme, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

[_nicolas]

Le management a également réitéré qu'il continuait de limiter volontairement l'exposition du groupe à la Chine à moins de 10% de ses ventes mondiales. « Nous voulons que ce marché fasse davantage connaissance avec notre marque», ce qui ralentit le rythme potentiel des prises de commandes. La faible dépendance du constructeur vis-à-vis du pays constitue néanmoins un atout dans l'immédiat par rapport à d'autres marques comme Porsche compte tenu de la faiblesse actuelle du marché chinois.

-79 véhicules expédiés vers la Chine, Hong Kong et Taiwan sur Q1/24 par rapport à Q1/23, soit une baisse de 20% quand même. Ce qui met la région en dessous de 10% du total des expéditions.

Mais qu'est-ce que veut dire "limiter volontairement l'exposition à la Chine" compte tenu de la "faiblesse du marché" ? Le marché est-il véritablement faible ou Ferrari le limite-t-elle volontairement ? Ou alors le marché est-il si faible malgré les 317 voitures expédiées que finalement Ferrari préfère ne pas livrer ? Et "une faible dépendance est un atout" ça veut dire quoi aussi ? Ils se mettent à faire du derisking ? Leur job c'est pourtant bien de vendre des voitures, non ? "Nous voulons que ce marché fasse davantage connaissance avec notre marque" est contradictoire avec les deux premiers arguments et fleure bon le pipeau...

[your momo]

Derrière toute ascension magistral, il y a logiquement une descente… croire le contraire c’est juste manquer de réalisme ¯\_(ツ)_/¯

[ze_shark]

Ferrari est un business remarkable, mais je ne sais pas encore combien de temps ils vont pouvoir augmenter les ASPs.



Toute la croissance des revenus et de l'EBIT vient du mix voitures.

Le P/E de 52, vraiment cher, soulève bien plus de questions qu'un repli de 5%. P911 est à 16.