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Essai Renault Megane IV R.S.

Essai Renault Megane 4 RS Tonic Orange

Le premier contact s’effectue au volant d’une version EDC6 en châssis sport et de couleur Orange Tonic. Démarrage et premier constat, le son a été soigné. Si sur la Megane III RS, le son n’avait pas particulièrement été travaillé jusqu’à l’apparition de l’échappement Akrapovic en option, le bruit devenait tout de même fatiguant à la longue. Cette fois, parole d’ingénieur Renault, le travail a débouché sur un résultat plus « grand public » et provient de l’échappement principalement, l’admission ayant une importance moindre dans ce résultat.

Essai Renault Megane 4 RS Sport

Multi-Sense en mode « Sport » et gestion automatique des vitesses, les accélérations sont franches et les passages de rapports rapides, convaincants et laissent échapper de jolis « pocs » maîtrisés. Le moteur est plus docile que l’ancien F4Rt souvent traité de vieille brute au caractère bien trempé, premier point signalant une volonté de polyvalence. La direction est précise et directe mais le volant, ne bénéficiant pas d’Alcantara sur l’entier de sa circonférence, possède une jante presque trop large pour vraiment le sentir bien en main. Sur ces premières accélérations, des retours de couple se font sentir dans la direction et, châssis sport rimant avec répartiteur électronique du couple agissant sur les freins des roues motrices, lorsque l’adhérence est mise en défaut, c’est une impression de retenue qui domine. Mais pour mettre en défaut l’adhérence, il faut déjà avoir le pied lourd, même sur le bitume poussiéreux des alentours de Jerez.

Essai Renault Megane 4 RS compteurs

De plus, les butées hydrauliques d’amortisseur empêchent la perte de contact avec le sol, technologie provenant du monde du rallye. Résultat ? Un nez bien mobile et pouvant se placer bien précisément ou nous le décidons. Virages lents ou rapides, aucun mouvement de caisse parasite n’est décelable et le système à quatre roues directrices 4CONTROL, sur lequel je vais revenir, se fait plus discret que sur d’autres modèles de la marque équipés du même système. Les levées de pied ne font pas non-plus bouger la caisse plus que de raison mais sont gratifiées de « pocs », là encore maîtrisés. Les palettes fixes de l’EDC6 sont grandes avec un ressenti franc et sans hésitation lors de l’utilisation.

L’enclenchement du mode « Race » n’a pas d’effect significatif sur le comportement du châssis mais déclenche tout de même le répartiteur électronique précité. La boite se veut encore plus rapide dans ses passages et la réponse moteur plus franche, mais je dois bien avouer que les différences sont peu perceptibles. L’affichage devant nos yeux est, par contre, très discutable car le régime devient peu lisible. Le mode « Neutre » est bien adapté à une utilisation quotidienne car axé sur un amortissement standard, des passages de vitesses comme sur du velours et une réponse à l’accélérateur suffisante. Le mode « Confort » amène un amortissement confortable mais laisse apparaître du roulis et du tangage. Et le M5Pt semble presque avoir perdu de sa superbe donc je ne conseillerai l’utilisation de ce mode que sur longs trajets.

Essai Renault Megane 4 RS

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