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Essai BMW X5 xDrive40e: fin du système D ?

Essai BMW X5 xDrive40e

La recharge des batteries sur le secteur ne pose aucun problème particulier: connecter le chargeur AC fourni à une prise 220V, et la prise type 2 dans le réceptacle prévu à cet effet sur l’aile avant gauche. Bizarrement, dans ce mode, la charge s’interrompt dès qu’on ouvre une porte de l’habitacle, mais redémarre dès qu’on le verrouille. BMW annonce un temps de charge de 2.8 heures sous 220V 16A, ce qui correspond à environ six heures sous les 220V 8A que vous pourrez tirer d’une prise monophasée de garage privé. Je suis également allé faire un tour à la station EVite de la région, mais faute du cable Type 2 – Type 2 idoine, impossible de faire le plein aux frais de la princesse. Les deux Tesla Model S qui se goinfrent du supercharger voisin me narguent.

Essai BMW X5 xDrive40e

Le X5 ne supporte pas de charge sous courant continu. Trois modes d’exploitation du système hybride sont offerts:

  • “Auto eDrive” (sélectionné par défaut à chaque mise du contact) optimise l’utilisation du système en fonction des conditions
  • “Max eDrive” force l’utilisation électrique jusqu’à épuisement de la batterie
  • “Save” préserve la charge

Il est donc aisé de gérer le capital de charge selon le profil de déplacement.

Essai BMW X5 xDrive40e

Croiseur d’autoroute confortable et accompli, il restait à soumettre le xDrive40e à un terrain plus sélectif: la montagne, ses routes sinueuses et ses gradients prononcés. Le passage en mode sport raffermit significativement la suspension et contient les mouvements de caisse lors des prises d’appui un peu franches. Siège ajusté pour bien maintenir le haut du corps, j’aborde l’ascension du col du Susten par le versant uranais. Ralenti dans ma progression par des promeneurs, c’est plus la largeur de l’ensemble (et la présence de quelques moutons suicidaires) que les reprises du 2 litres twinscroll qui me retiennent de tenter un dépassement audacieux. Une fois la route dégagée, je peux augmenter le rythme. Comme en plaine, le 4 cylindres est étonnamment à son aise: peu démonstratif, peu sonore, mais déployant son couple sans fléchir. Il est difficile de déceler si BMW a recours à du “torque filling” tel qu’expérimenté avec succès sur l’i8, mais le résultat est d’une homogénéité déconcertante. Le caractère n’a rien de sportif, mais rien de poussif non plus.

Essai BMW X5 F15 xDrive40e

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