Les électriques d’Audi ne seront pas toutes placides.
Le plus gros défi des constructeurs premium allemand n’est pas l’électrification, mais bien de préserver l’attrait irrationnel pour l’automobile de luxe et de rêve alors que l’attrait émotionnel des moteurs à combustion s”évanouit. Il y aura des électriques sportives, c’est une certitude. Ou du moins des tentatives pour titiller les amateurs.
Aud présente donc le train moteur qui équipera les/des e-tron S, installé dans une mule dérivée de l’e-tron Sportback. La nouveauté consiste dans l’installation d’un deuxième moteur électrique sur le train arrière. Le système produit ainsi jusqu’à 973 Nm de couple moteur, et une puissance de 503 chevaux pendant huit secondes.
En mode D, ces valeurs retombent à 808 Nm et 435 ch. Le 0-100 km/h est revendiqué en 4.5s, et la vitesse de pointe limitée à 210 km/h.
Ces valeurs sont obtenues par deux modifications. Le gros moteur installé sur le train arrière de l’e-tron 55 Quattro est déplacé sur le train avant, et configuré pour développer 168ch en mode normal, 204ch en phase de boost. A l’arrière, la paire de moteurs développe 266ch, jusqu’à 359ch en phase de boost.
En conduite normale, seuls les moteurs arrière sont utilisés pour abaisser la consommation. En mode Dynamic et avec l’ESP Sport enclenché, le couple des moteurs arrière est vectorisé pour faciliter l’inscription en virage et permet de drifter l’e-tron S avec aise.
L’e-tron S est monté en 20 pouces, avec des des roues de 21 ou 22″ en option chaussées en pneus de 285 mm. Elles abritent des disques de 400 mm pincés par des étriers à 6 pistons à l’avant. Audi n’annonce aucun changement sur le pack de batteries ou le système de charge. L’e-tron S est capable de se charger à une puissance de 150 kW jusqu’à 80%.
Il sera intéressant de voir ce qu’Audi concocte pour d’inévitables e-tron RS.
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