Francfort 2019: Wey VV7 PHEV

Le VV7 PHEV, SUV hybride pour l’Europe ?

Revendiquée comme la première marque de SUV de luxe sur son marché domestique, Wey est une des marques du groupe Great Wall, dont le président est un certain Jack Wey. Et Wey envisage de s’étendre sur les autres marchés mondiaux, dont l’Europe. Le salon de Francfort, déserté par de nombreux acteurs européens (les groupe Fiat Chrysler, PSA et également Aston Martin, Bentley, Ferrari ou Volvo ont fait l’impasse) a été l’opportunité idéale pour présenter la version hybride de son VV7 et gagner en visibilité.

Le Wey VV7 entre dans la catégorie des gros SUV. Avec 4760 mm de long (l’empattement est de 2950 mm) pour 1931 mm de large et 1655 mm en hauteur, la proposition chinoise est plus compacte qu’un Audi Q8 , mais plus grande qu’un Porsche Macan. Le coffre par contre est limité à 336 litres, 1142 avec les dossiers arrière rabattus.

Le VV7 PHEV est animé par un train moteur hybride assez élaboré. A l’avant, on trouve en position transversale un 4 cylindres turbcompressé de 1967 cm3 qui développe 227 chevaux à 5500 t/min et 387 Nm de couple maxi. Ce moteur entraîne les roues avant par le biais d’une boîte à double embrayage à 7 rapports.

Au centre, dans le plancher, on trouve un pack de batteries Lithium Ion de 17.7 kWh qui autorise jusqu’à 70 km d’autonomie électrique (le protocole de test appliqué n’est pas précisé). Celui alimente un moteur électrique placé sur le train arrière, procurant au VV7 une transmission intégrale électrique.

Wey revendique des performances intéressantes: le 0-100 km/h est annoncé en 5.9s. La vitesse de pointe est de 210 km/h.

A l’intérieur, le Wey VV7 balaye de la main les préjugés qu’on pourrait avoir sur les voitures chinoises. La finition et les assemblages sont très corrects, et l’équipement complet avec notamment deux écrans LCD de 12.3″ pour l’instrumentation et l’interface multimédia.

Comme très souvent avec les réalisations chinoises, certains éléments de style sont empruntés sans complexes à d’autres constructeurs. Il serait cependant erroné de prendre les constructeurs chinois de haut. Leur marché automobile est le plus grand de la planète et permet ainsi d’atteindre des économies d’échelle importantes, la main d’oeuvre y est bon marché, les capitaux ne manquent pas et la clientèle, exigeante, dicte de fait une méritocratie qui force des standards élevés de qualité et de fiabilité.

Cet énorme marché stagne et amène naturellement les constructeurs à aller chercher de la croissance sur d’autres continents, soit l’Europe et l’Amérique du Nord. Les avancées de ces constructeurs, et parmi eux Wey, seront intéressantes à suivre.

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